Il pleut ou il fait beau... (26)
Toc-toc – « Room-service ». Longues jambes dont pantalon ne cache pas galbe juvénile,
serveuse entre en féline dans le garni où je suis réfugié
en tension alors qu'elle arbore un sourire entendu. Trop lent
à relever ma souplesse elle a ramassé charmes et courbes torrides
quand enfin je me trouve debout devant plateau argenté à anses.
Le pain est dur, je fais la moue en peignoir blanc :
encore un papier glissé entre deux tranches sur un porte-toasts étincelant !
Désabusé je ne déplie pas ce qui me fourvoie sans cesse ;
fausses alertes sur pistes chimériques, vagues alarmes inertes et indications amphigouriques,
je tique, en approchant de la fenêtre, il fait beau dehors
une fois le rideau tiré, beaucoup trop lumineux, il faut refermer
et attendre petite pluie d'automne qui mouille mélancolique, l’œil
aux aguets en fente de rideau – je surveille deux nuages mauves,
cernes vont craquer : j'ai la gueule du temps de chien
qui vient. Par vengeance pure, je mets à bas peignoir immaculé,
me jette dessus avec prise serrée à la ceinture mais renonce,
enfile la conséquence mastic des averses qui m'entourent en vie,
l'outil de travail – capital – qui n'empêche pas les impairs.
Du coude, j'écarte rideau à fleurs car fente a involué :
ça tombe, mauve a disparu. Moment de fuir sous ciel noir.
serveuse entre en féline dans le garni où je suis réfugié
en tension alors qu'elle arbore un sourire entendu. Trop lent
à relever ma souplesse elle a ramassé charmes et courbes torrides
quand enfin je me trouve debout devant plateau argenté à anses.
Le pain est dur, je fais la moue en peignoir blanc :
encore un papier glissé entre deux tranches sur un porte-toasts étincelant !
Désabusé je ne déplie pas ce qui me fourvoie sans cesse ;
fausses alertes sur pistes chimériques, vagues alarmes inertes et indications amphigouriques,
je tique, en approchant de la fenêtre, il fait beau dehors
une fois le rideau tiré, beaucoup trop lumineux, il faut refermer
et attendre petite pluie d'automne qui mouille mélancolique, l’œil
aux aguets en fente de rideau – je surveille deux nuages mauves,
cernes vont craquer : j'ai la gueule du temps de chien
qui vient. Par vengeance pure, je mets à bas peignoir immaculé,
me jette dessus avec prise serrée à la ceinture mais renonce,
enfile la conséquence mastic des averses qui m'entourent en vie,
l'outil de travail – capital – qui n'empêche pas les impairs.
Du coude, j'écarte rideau à fleurs car fente a involué :
ça tombe, mauve a disparu. Moment de fuir sous ciel noir.
à suivre...
« Il
pleut ou il fait beau tout le temps au début »,
un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce
texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute
ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal
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