Colonnes dénudées (7)
BIDON
CATAFALQUE
3
Lorsque
dans leur
caverne
rose, les
poils
vibratiles,
en
proie au magma
brun,
agglutinent
en
blocs poisseux
les
mucosités, la
souffrance
sature
mon
âme. J'épuise
l'oeil
somnambule
en
versant sur le
sporran
intérieur
de
mon torse, des
litres
de larmes,
seaux
de sanglots
et
jarres de jus.
Ceci
dégouline et
trempe
la peau de
l'abdomen.
Devant
l'ombilic,
la mer
hésite.
Les flots
de
lymphe, d'eau,
roulent
dessus et
dessous.
Le derme
se
fend. La soupe
bouillonne.
Parmi
les
débris, noyée
dans
le sirop, la
ligie
des livides
eaux
regrette son
vieux
lavabo. Les
lits
vides pèlent
la
peau du ventre
et
la libido lève
sa
chemise mitée.
L'ampoule
rectale
s'allume,
éblouit
le
petit isopode.
L'insecte glisse.
Son
règne cesse à
la
sortie. Il est
dans
la lumière à
côté
du tentacule
procréateur,
père
inné,
mérinos qui
suinta
l'urine de
l'ovin
blanc sous
l'haleine
vierge.
Libellés : Archives, Colonnes dénudées, Lucien Suel, Poésie, Vers arithmogrammatiques, Vers justifiés
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