Sombre Ducasse (version justifiée) 23
au
zinc du comptoir parfum de diamant
taches
sur les camisoles les sons des
cloches
folles (dingue) m'envahissent
les
rêves drus tu crisses l'air rosse
la
belle tous répugnent toujours sous
les
sylphes se dirigent-ils vers elle
l'autre
impure ninive dévastée par le
sel
rongée par les busards tout comme
glaire-glaive
détaché cloué collé aux
chambranles
des portes des autoroutes
torturées
dans la nuit étonnante amen
les
rapaces ailleurs m'ont poursuivie
dans
les artères japonaises brûlantes
rien
ne m'est plus agréable qu'assise
sur
mon siège de porcelaine les bords
de
la cuvette oh les pressent tendres
éclate
partout mon vide entassé baoum
le
temps s'explore faiblement sur les
bandes
magnétiques de Dieu rien qu'un
reniflement
maladif car toujours dans
l'os
ce ver rampe les autres mots qui
suintent
de ce jus mou un peu gris os
foutus
dansent hop la hop la une deux
Libellés : Cut-up, Lucien Suel, sombre ducasse, Vers justifiés
1 Comments:
37car en écho.
( 38car - le . )
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