SOMBRE DUCASSE 6
CHAPITRE III
PUNK IS DEAD ; ET TA SOEUR !
Lie terre rature... une lettre de Cosmik Galata (rappelez- vous : "cg") à tous les pros... ça s'est bien passé, monanamoure ? un rêve futututré (ô Kurt, je t'aimea!) que je n'ai même pas l'espoir de revivre encore dans la fumée bleue et l'odeur de suaire. Et que j'imagine Cosy Funny Tutti prendre le micro, en jouir... Et que je suis fatigué... Et que je bois un grand verre de vin rouge dans les lumières manipulées... Switch on/off... Erexion Annexion... Nom d'un objet ?
Chapitre jaune : Assis sur une chaise cannée, délabrée, Cosmik Galata fumait un petit en écoutant les aventures du camionneur de Junction City, Kansas. Le ciel était moyennement bleu. La fumée de l'herbe le fit tousser, puis il se gratta la joue. Les yeux de Cosmik Galata brillaient : "Le hasard met ma vie en danger. J'ai bien envie de ne plus rien faire du tout."
Un faire-part de décès... Des draps cousus, assemblés d'innombrables slips tachés... (Cosmik Galata bande au nez ontologique) (ô Kurt, je t'aime).
Le drame ne se déroule que lorsque les rideaux sont tombés. Inventions ternaires moites des nuits méditées (rat/géhenne). Et hier, je fais une dernière tentative, tu auras levé ce regard salpêtre en cœur vide avec des il faut des mots en foule de qui gloupent de ma gorge sans jamais s'arrêteront en foule de ma gorge au bout de ma main et manger ce savon un peu mou d'avoir trempé longtemps dans la cuvette et mâcher mouler dans les cheveux aspergés d'eau sale charbonneuse en grains de ciment et en place de parler... n'arrive qu'à cracher des blocs de morve sur le sol bleu-träkl et insensiblement élevé tout chargé de rêves baisant un immense garage n'oubliez pas la fumée devant les jaunes lueurs de cette lampe et la vie brute à chaque instant mélangée...
Ici & maintenant commence le prochain numéro du grand hebdomadaire quotidien : "DEMAINONRASERAGRATIS"
détruire brûle arrachons cochons chiant soufre usine de peste Death Factory enfonce dans la foule sanglant foetus au creux des reins poupée bleu-träkl pleurant fiché dans la poitrine un éclair vent aigre et froid déchirant l'anus de la terre sur une écharpe tricolore avec un miracle d'étoiles (ô starscrewer, je t'aime) et un vieux Juif caucasien très gentil avec un français très correct utilisant l'adjectif dérisoire pour qualifier le prix des putains du Galataseray d'Istanbul. Karadeniz ! Karadeniz !
C'est une nuit d'orange de bière et cg ne peut dormir bourrant ce manche de pioche dans la rectitude distendue du "chef d'état- major"... ceci est bien mieux que de dire non. "Rien n'est prévu, tout est permis." Dans les enclos techniques, tout est prévu, rien n'est permis. Ouvrez ! Polype !
Le toit brisé de la maison se laisse pénétrer par le soleil. Les enfants jouissent et madame Vénus au Poudding Shop récite les textes sacrés avec des tremblements affectés dans la gorge...
Ces sons entendus, ce sera trop tard mais vous vous en rendez compte déjà. La trouille de manquer est le commencement de la faim pour vous administrantes crapules. Ces choses font rire : laissez le fumier aux enfants si ne pouvez le dévorer à pleins groins, cow-boys à vous faire sourire. La lèpre atomique rampant hors des maisons de retraite. Pompez l'eau lustrale et nous disant oui à ces gros pourris culs d'aménageurs des territoires mentaux : merdeux centralistes ou écrivassières charognes, riant dans les nuages soufrés avec Elle.
Elle explosera. OK, ça doit finir.
"Punk is dead, et ta soeur !" a été publié pendant l'été 1981 dans la revue SPHINX, N° 12/13 (P. Mounier et J. Juin, éd.)
PUNK IS DEAD ; ET TA SOEUR !
Lie terre rature... une lettre de Cosmik Galata (rappelez- vous : "cg") à tous les pros... ça s'est bien passé, monanamoure ? un rêve futututré (ô Kurt, je t'aimea!) que je n'ai même pas l'espoir de revivre encore dans la fumée bleue et l'odeur de suaire. Et que j'imagine Cosy Funny Tutti prendre le micro, en jouir... Et que je suis fatigué... Et que je bois un grand verre de vin rouge dans les lumières manipulées... Switch on/off... Erexion Annexion... Nom d'un objet ?
Chapitre jaune : Assis sur une chaise cannée, délabrée, Cosmik Galata fumait un petit en écoutant les aventures du camionneur de Junction City, Kansas. Le ciel était moyennement bleu. La fumée de l'herbe le fit tousser, puis il se gratta la joue. Les yeux de Cosmik Galata brillaient : "Le hasard met ma vie en danger. J'ai bien envie de ne plus rien faire du tout."
Un faire-part de décès... Des draps cousus, assemblés d'innombrables slips tachés... (Cosmik Galata bande au nez ontologique) (ô Kurt, je t'aime).
Le drame ne se déroule que lorsque les rideaux sont tombés. Inventions ternaires moites des nuits méditées (rat/géhenne). Et hier, je fais une dernière tentative, tu auras levé ce regard salpêtre en cœur vide avec des il faut des mots en foule de qui gloupent de ma gorge sans jamais s'arrêteront en foule de ma gorge au bout de ma main et manger ce savon un peu mou d'avoir trempé longtemps dans la cuvette et mâcher mouler dans les cheveux aspergés d'eau sale charbonneuse en grains de ciment et en place de parler... n'arrive qu'à cracher des blocs de morve sur le sol bleu-träkl et insensiblement élevé tout chargé de rêves baisant un immense garage n'oubliez pas la fumée devant les jaunes lueurs de cette lampe et la vie brute à chaque instant mélangée...
Ici & maintenant commence le prochain numéro du grand hebdomadaire quotidien : "DEMAINONRASERAGRATIS"
détruire brûle arrachons cochons chiant soufre usine de peste Death Factory enfonce dans la foule sanglant foetus au creux des reins poupée bleu-träkl pleurant fiché dans la poitrine un éclair vent aigre et froid déchirant l'anus de la terre sur une écharpe tricolore avec un miracle d'étoiles (ô starscrewer, je t'aime) et un vieux Juif caucasien très gentil avec un français très correct utilisant l'adjectif dérisoire pour qualifier le prix des putains du Galataseray d'Istanbul. Karadeniz ! Karadeniz !
C'est une nuit d'orange de bière et cg ne peut dormir bourrant ce manche de pioche dans la rectitude distendue du "chef d'état- major"... ceci est bien mieux que de dire non. "Rien n'est prévu, tout est permis." Dans les enclos techniques, tout est prévu, rien n'est permis. Ouvrez ! Polype !
Le toit brisé de la maison se laisse pénétrer par le soleil. Les enfants jouissent et madame Vénus au Poudding Shop récite les textes sacrés avec des tremblements affectés dans la gorge...
Ces sons entendus, ce sera trop tard mais vous vous en rendez compte déjà. La trouille de manquer est le commencement de la faim pour vous administrantes crapules. Ces choses font rire : laissez le fumier aux enfants si ne pouvez le dévorer à pleins groins, cow-boys à vous faire sourire. La lèpre atomique rampant hors des maisons de retraite. Pompez l'eau lustrale et nous disant oui à ces gros pourris culs d'aménageurs des territoires mentaux : merdeux centralistes ou écrivassières charognes, riant dans les nuages soufrés avec Elle.
Elle explosera. OK, ça doit finir.
"Punk is dead, et ta soeur !" a été publié pendant l'été 1981 dans la revue SPHINX, N° 12/13 (P. Mounier et J. Juin, éd.)
Libellés : Archives, Lucien Suel, Poésie, sombre ducasse
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