Poussière
"Poussière" (photos Josiane Suel, textes Lucien Suel) vient d'être réédité dans une nouvelle version chez Publie.net. Le livre qui compte 80 photos est téléchargeable pour la somme de 5,50€. Vous pouvez consulter librement les 20 premières pages avec un réel confort de lecture.
Extrait du texte de présentation de François Bon (merci à lui) :
"... une recherche texte et image ancrée dans le territoire rural de l’Artois, les objets quotidiens, le travail de mémoire, dans la permanente friction du monde contemporain. Et c’est bien le texte qui, en venant s’assembler près de la photographie, quitte du même coup l’instance de représentation pour devenir fiction, parfois fantastique vaguement menaçant, ou rêveur, ou politique.
C’est eux-mêmes, Lucien et Josiane, qui ont défini la première limite de cet ensemble. Ensemble circulaire : le dernier mot de chaque poème donne son titre et son premier mot au suivant. Ainsi, le développement des textes trouve sa propre logique en dehors du mouvement narratif des images.
Ils ont continué depuis lors, et nous sommes nombreux (moi c’est le dimanche matin), à venir rêver devant ce compagnonnage en libre dérive, mais où toujours c’est une sorte d’épiphanie qui commande – ce qu’on rencontre, c’est bien notre propre monde.
Côté publie.net, en quelques mois nous avons beaucoup appris. Il était temps de reprendre cet ensemble, et lui donner une mise en page qui permette vraiment de lui faire honneur.
Et puis Lucien Suel vient de publier une fiction, Mort d’un jardinier, texte qui participe de ce que Barthes nommait On écrit toujours avec de soi, puisque, sans être nullement autobiographique, les vecteurs d’intensité qu’on trouve dans Poussière, et notamment le rapport au territoire, à la terre en travail, aux éléments naturels et leur croisement avec nos destins minuscules, acception Michon du mot, s’y retrouvent...
C’est eux-mêmes, Lucien et Josiane, qui ont défini la première limite de cet ensemble. Ensemble circulaire : le dernier mot de chaque poème donne son titre et son premier mot au suivant. Ainsi, le développement des textes trouve sa propre logique en dehors du mouvement narratif des images.
Ils ont continué depuis lors, et nous sommes nombreux (moi c’est le dimanche matin), à venir rêver devant ce compagnonnage en libre dérive, mais où toujours c’est une sorte d’épiphanie qui commande – ce qu’on rencontre, c’est bien notre propre monde.
Côté publie.net, en quelques mois nous avons beaucoup appris. Il était temps de reprendre cet ensemble, et lui donner une mise en page qui permette vraiment de lui faire honneur.
Et puis Lucien Suel vient de publier une fiction, Mort d’un jardinier, texte qui participe de ce que Barthes nommait On écrit toujours avec de soi, puisque, sans être nullement autobiographique, les vecteurs d’intensité qu’on trouve dans Poussière, et notamment le rapport au territoire, à la terre en travail, aux éléments naturels et leur croisement avec nos destins minuscules, acception Michon du mot, s’y retrouvent...
Libellés : Images, Josiane Suel, Lucien Suel, Mort d'un jardinier, Photos
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