Je suis un poète français
La parution du premier volume des "Oeuvres" de Christophe Tarkos m'incite à reproduire ci-dessous le texte d'une enquête initiée par Jean-Marc Baillieu...
Et ma réponse à cette enquête sous forme de photographie...
Et ma réponse à cette enquête sous forme de photographie...
« Je suis un poète français »
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Christophe Tarkos écrivit :
« Je suis un poète français. Je travaille pour la France. Je travaille à la France. J’écris en français. Je serai un poète de la France. J’écris en langue française. La langue française est le peuple français. Il n’y a pas de peuple de France sans la langue de France. La langue de la France n’existe qu’à travers ses poètes. La langue est une langue quand elle est une langue vivante, le poète vivifie la langue, rend la langue vivante, elle est vivante, elle est belle. Le peuple français se définit d’abord par le peuple qui parle français. Le peuple français parle français grâce à ses poètes qui vivifient sa langue. Le poète sauve la langue, sauve le peuple, sauve la France. Le poète qui sera reconnu patrimoine national de la nation, je suis français, j’appartiens au patrimoine national de la France. Je suis un poète de la France. » ( Facial, n°1, 1999)
- Tiendriez-vous ce discours ? Pourquoi ?
( 2 )
L’implication institutionnelle dans le domaine de la poésie en France (aides, bourses, subventions du CNL et des CRL aux poètes, éditeurs, libraires, organisateurs de manifestations) et à l’étranger (missions Stendhal, lectures via les Instituts culturels français) fait-elle de vous, si et quand vous en bénéficiez, un acteur, un rouage d’une politique étatique de promotion de la francophonie et de la culture française ?
Portrait du Poète en FrançaisChristophe Tarkos écrivit :
« Je suis un poète français. Je travaille pour la France. Je travaille à la France. J’écris en français. Je serai un poète de la France. J’écris en langue française. La langue française est le peuple français. Il n’y a pas de peuple de France sans la langue de France. La langue de la France n’existe qu’à travers ses poètes. La langue est une langue quand elle est une langue vivante, le poète vivifie la langue, rend la langue vivante, elle est vivante, elle est belle. Le peuple français se définit d’abord par le peuple qui parle français. Le peuple français parle français grâce à ses poètes qui vivifient sa langue. Le poète sauve la langue, sauve le peuple, sauve la France. Le poète qui sera reconnu patrimoine national de la nation, je suis français, j’appartiens au patrimoine national de la France. Je suis un poète de la France. » ( Facial, n°1, 1999)
- Tiendriez-vous ce discours ? Pourquoi ?
( 2 )
L’implication institutionnelle dans le domaine de la poésie en France (aides, bourses, subventions du CNL et des CRL aux poètes, éditeurs, libraires, organisateurs de manifestations) et à l’étranger (missions Stendhal, lectures via les Instituts culturels français) fait-elle de vous, si et quand vous en bénéficiez, un acteur, un rouage d’une politique étatique de promotion de la francophonie et de la culture française ?
Libellés : Lucien Suel, Tarkos
2 Comments:
Conjecture : chaque poète français pourrait paraphraser Roubaud provençal ; ainsi mézigue qui « suis d'origines picarde, flamande et normande. Ces langues que je n'ai pas parlées enfant, juste effleurées, jouent un rôle essentiel dans ma mémoire familiale : à la fois proches et absentes, elles sont pour moi les langues d'origine, les langues perdues de l'âge d'or de la poésie, au jardin du parfum des langues dont parle Dante. Le français, qui est ma langue maternelle comme ma langue de pensée et de travail, est à cause de cela langue d'exil. »
SUEL vieux Pirate, as-tu bien reçu les 4 QUETTONS de l'Anniv ?
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