mercredi 2 juillet 2008

Les Coleman (4)

Une oasis dans le désert est une goutte dans l’océan.
L’arme du crime était le manque d’air.
Qui est venu d’abord ? L’eau ou la glace ?
Ecrire, c’est parler au papier.
L’été : l’hiver à l’envers.
Pour la Tour de Pise, tous les autres bâtiments s’écartent de la verticale.
Comme nous sommes incapables de créer des pommes, notre frustration nous les fait transformer en symboles.
Eau : bonhomme de neige liquide.
Le cauchemar freudien : un sommeil sans rêves.
En mangeant, attention de ne pas mordre votre main !
Le squelette d’un fantôme.
Les gants ne nous réchauffent pas les mains. C’est nous qui réchauffons les gants.
Les uniformes sont tous différents.
Où sommes-nous quand nous sommes perdus ?

Le clignement prend l’œil par surprise.
Le crayon reposait sagement. Il se demandait ce qu’il écrirait ensuite.
Il était minuit largement passé mais le vent était encore debout.
Sa chaussure était à l’autre pied.
Le camp de nudistes organisait son bal costumé annuel.
Le Mont Everest a atteint son sommet.
Carotte : appât pour la pêche au lapin.
L’Académie Royale des Anarchistes.
Son : trou dans le silence.
Nous sommes tous dans le même bateau et il est en train de couler.
L’ampoule électrique ne connaît que deux lettres de l’alphabet : O et F.
Le plancher et le plafond se rencontrent rarement.
Un jour, ton avenir te rendra visite mais pas tout de suite.
Un seau peut contenir n’importe quelle quantité d’eau, aussi longtemps qu’on le vide régulièrement.
Voir une baignoire dans une prairie nous remet en mémoire les miracles de la plomberie.
La raison pour laquelle une brouette a une roue, une moto deux et une voiture quatre tient au fait que les humains n’en ont aucune.
La mort : le côté apaisé de la vie.
Nous marchons dans le ciel le plus près possible du sol.
La ficelle du colis est une parente éloignée du nœud coulant du bourreau.
Un aimant pour le bois.
L’air : la tombe aquatique du poisson.
Les nouveaux balais soulèvent toujours la même saleté.
Battre un tambour n’est pas le meilleur moyen pour le faire taire.
Laurel sans Hardy, c’est comme Hardy sans Laurel.

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posted by Lucien Suel at 07:50