TRANSPORT VISAGE DECOUVERT (épisode 14)
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GOÛT DU SON IMAGE DU GOÛT GOÛT DE L’ODEUR.
En compagnie des ex-méta-pro-anti-néos, les traumati-situ-zoulou-spontex nageaient dans le fleuve rouge, un coussinet de plastique fixé au bedon. Dans un immeuble sur Canari Wharf, se tenait un sommet de sommités envisageant la réparation obligatoire des tétraplégiques, en vue de les transformer en bombes roulantes. L’oreille du Fils de David grince et siffle.
Soleil sanguinolent dans la brume du labour.
Les ci-cons (citoyens-consommateurs) sont en manque. Ils ont droit à une seule demi-douzaine de nouveautés (console, dvd, ipode, écran totalement plat, encéphalite de St-Louis, hdi à roulettes). Dans un bar topless de Riad, la belle Miss Houri raconte au pasteur Lee les derniers entôlages, les contre-inattendues opérations du bataillon de charme, les spam-fake(s) de Clémence Foufoune et Démence Doudoune. Cosmik Galata se fait attacher à la table de mixage. On lui injecte dans les oreilles des sonneries de bombardes et des hurlements de cornemuses. C’est pire que Cannibal Corpses, et on s’en rit.
Ça coule et c’est bleu dans les sables vermillon.
Un escogriffe à bec de lièvre découpe un cheval mort en petits morceaux. La viande tombe sur la piste. Les valseuses perdent pied. Le pianiste perd les pédales. Le tampon sur le passeport a 23 ans. A cette époque, l’Apocalypse n’était pas encore la Révélation. Le concierge-maçon n’était pas encore devenu devin. Malheureusement, les musiques d'ici à là ont prospéré. Le temple de la jeunesse a été érigé au centre de l’ancien champ d’épandage d’ordures ménagères.Libellés : Cosmik Galata, Feuilleton, Lucien Suel, Poésie, TVD, william lee
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