(en réalité, tout n'a pas disparu, mais c'est tout comme - "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" comme tu sais) à un moment, c'est elle qui disparaît - ils étaient tous les deux dans le train, mais ne pouvaient guère se parler - et lui il s'endort (il se peut parfaitement qu'elle ait été se promener sur la plage - le train part d'Anvers - et c'est sûrement elle qu'on voit au loin qui marche sur le sable, au loin très loin (je ne suis pas certain de la présence de ces images dans le film, mais le cœur et le désir y sont)- dans ces films qui précèdent mai 68 (par (un autre) exemple L'avventura (Michelangelo Antonioni, 1960 - P/E*873) où, aussi, "une femme disparaît") les difficultés de nouer des relations vraies entre les personnages (notamment masculin et féminin) sont le sel même de la narration) ici Mathias et Anne ne se parlent pas trop - peut-être s'aiment-ils vraiment, mais sans parvenir sans doute à le vivre (non, mais la vie c'est pas facile non plus) le réalisateur est depuis longtemps cinéaste et c'est aussi la pointe avancée du cinéma belge - du moins dans les années soixante - le cinéma moderne - il y a quelque chose du surréalisme, de l'inquiétante étrangeté dans ses (ces) images-là) (je l'aime beaucoup) les deux rôles principaux (Yves Montand est Mathias,(dans sa filmographie,juste avant il vient de "Vivre pour vivre " (Claude Lelouch, 1967) et ensuite ira dans "Z" (Costa Gavras 1969 - P/E* 665) - Anouk Aimée, Anne ("Vivre pour vivre" aussi - et "Model Shop" (troisième "Lola") de Jacques Demy (1969) sont magnifiques - le film tout entier est tellement étrangement différent - merveilleux - magique dirait Delvaux - "Un soir, un train" (André Delvaux, 1968) (photo : Ghislain Cloquet comme souvent dans ces années-là, son : Antoine Bonfanti)(on a aussi beaucoup aimé son "Rendez-vous à Bray" (1971) et son adaptation de "l'Œuvre au noir" (dans le rôle de Zénon, Gian Maria Volonté) (1988) de la Margot Yourcenar (qui était de Bailleul) (enfin tout ça) :°))
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
2 Comments:
(en réalité, tout n'a pas disparu, mais c'est tout comme - "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" comme tu sais) à un moment, c'est elle qui disparaît - ils étaient tous les deux dans le train, mais ne pouvaient guère se parler - et lui il s'endort (il se peut parfaitement qu'elle ait été se promener sur la plage - le train part d'Anvers - et c'est sûrement elle qu'on voit au loin qui marche sur le sable, au loin très loin (je ne suis pas certain de la présence de ces images dans le film, mais le cœur et le désir y sont)- dans ces films qui précèdent mai 68 (par (un autre) exemple L'avventura (Michelangelo Antonioni, 1960 - P/E*873) où, aussi, "une femme disparaît") les difficultés de nouer des relations vraies entre les personnages (notamment masculin et féminin) sont le sel même de la narration) ici Mathias et Anne ne se parlent pas trop - peut-être s'aiment-ils vraiment, mais sans parvenir sans doute à le vivre (non, mais la vie c'est pas facile non plus) le réalisateur est depuis longtemps cinéaste et c'est aussi la pointe avancée du cinéma belge - du moins dans les années soixante - le cinéma moderne - il y a quelque chose du surréalisme, de l'inquiétante étrangeté dans ses (ces) images-là) (je l'aime beaucoup) les deux rôles principaux (Yves Montand est Mathias,(dans sa filmographie,juste avant il vient de "Vivre pour vivre " (Claude Lelouch, 1967) et ensuite ira dans "Z" (Costa Gavras 1969 - P/E* 665) - Anouk Aimée, Anne ("Vivre pour vivre" aussi - et "Model Shop" (troisième "Lola") de Jacques Demy (1969) sont magnifiques - le film tout entier est tellement étrangement différent - merveilleux - magique dirait Delvaux - "Un soir, un train" (André Delvaux, 1968) (photo : Ghislain Cloquet comme souvent dans ces années-là, son : Antoine Bonfanti)(on a aussi beaucoup aimé son "Rendez-vous à Bray" (1971) et son adaptation de "l'Œuvre au noir" (dans le rôle de Zénon, Gian Maria Volonté) (1988) de la Margot Yourcenar (qui était de Bailleul) (enfin tout ça) :°))
vague d'amertume sauvage au loin des profondeurs
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