en réalité, c'est ce "NON !" que devrait crier Antonietta - magnifique magnifique... - ce soir, après ce jour assez spécial - à la radio, elle écoutait la venue de l'abject qui venait rendre visite à la saloperie immonde et brune qui dirigeait le pays depuis quinze ans (la période était, comme un peu aujourd'hui, assez dégueulasse) (on se demande parfois si ce sont nos appréciations ou les périodes qui sont de tel ou tel tonneau : par exemple,quand avons-nous trouvé la période faste ? dans notre jeunesse ? lorsque les enfants sont nés ? ensuite ? quand ils s'en sont allés ? en vacances ?) il y a là un concierge (une ordure ordinaire), il y a là aussi Gabriele - formidable - le film se déroule sur cette journée, particulière, donc - le mari d'Antonietta est allé applaudir ces saletés qui se pavanent (c'est le 6 mai 1938 qu'à Rome, Hitler vient visiter son homologue Duce - une allégorie : un jour à Istanbul, Poutine viendra visiter son homologue qui s'est construit, sur la peau et le sang de se0 opposants, morts et torturés, un palais de plus de 1400 pièces - le fumier du Kremlin n'a pas fait moins...) (un jour, Narendra Modi est venu trouver son homologue du faubourg Saint-Honoré : ils se sont pris dans les bras et ont été dîner, trois heures durant, parler chiffons) mais Antonietta ne criera pas "NON" à son mari ce soir-là qui, à nouveau, abusera d'elle (car entre époux, le viol n'existe pas nous dit-on) et Gabriele, dénoncé par le concierge ira mourir torturé dans les geôles de la puissance dominante... Une journée particulière (Ettore Scola, 1977)(production Carlo Ponti, le mari de Sophia Loren (Antonietta)- Marcello Mastroiani dans le rôle de Gabriele) (formidables tous les deux)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
2 Comments:
mariage sérieux c'est une plaisanterie
en réalité, c'est ce "NON !" que devrait crier Antonietta - magnifique magnifique... - ce soir, après ce jour assez spécial - à la radio, elle écoutait la venue de l'abject qui venait rendre visite à la saloperie immonde et brune qui dirigeait le pays depuis quinze ans (la période était, comme un peu aujourd'hui, assez dégueulasse) (on se demande parfois si ce sont nos appréciations ou les périodes qui sont de tel ou tel tonneau : par exemple,quand avons-nous trouvé la période faste ? dans notre jeunesse ? lorsque les enfants sont nés ? ensuite ? quand ils s'en sont allés ? en vacances ?) il y a là un concierge (une ordure ordinaire), il y a là aussi Gabriele - formidable - le film se déroule sur cette journée, particulière, donc - le mari d'Antonietta est allé applaudir ces saletés qui se pavanent (c'est le 6 mai 1938 qu'à Rome, Hitler vient visiter son homologue Duce - une allégorie : un jour à Istanbul, Poutine viendra visiter son homologue qui s'est construit, sur la peau et le sang de se0 opposants, morts et torturés, un palais de plus de 1400 pièces - le fumier du Kremlin n'a pas fait moins...) (un jour, Narendra Modi est venu trouver son homologue du faubourg Saint-Honoré : ils se sont pris dans les bras et ont été dîner, trois heures durant, parler chiffons) mais Antonietta ne criera pas "NON" à son mari ce soir-là qui, à nouveau, abusera d'elle (car entre époux, le viol n'existe pas nous dit-on) et Gabriele, dénoncé par le concierge ira mourir torturé dans les geôles de la puissance dominante...
Une journée particulière (Ettore Scola, 1977)(production Carlo Ponti, le mari de Sophia Loren (Antonietta)- Marcello Mastroiani dans le rôle de Gabriele) (formidables tous les deux)
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