jeudi 16 juin 2022

Poème express n° 948

posted by Lucien Suel at 08:34

4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

(en P/E*717,on trouverait "le Festin de Babette" magnifique repas également (Gabriel Axel, 1987) ici c'est plus quelque chose qui serait l'envers du poème - tout est simple, assaini, calme et tranquille - tout est bien - certes au début - rien ne va cependant plus : ce sont les soixante ans d'une ordure qui sont fêtés et on ne le sait pas au début - on craint un peu de le comprendre et on le sait parfaitement ensuite - alors après l'esthétique du film dit correspondre à un mouvement intitulé Dogme 95 lancé pour les cent ans du cinéma par deux esthètes danois (Lars Von Trier et Thomas Vinterberg donc), lequel mouvement (en dix commandements suprêmes (on pense à Cecil B. De Mille, mais c'est plus pour rire) oblige la réalisation du film et abolit les genres, les moyens de production pharaoniques des grosses productions, stipule l'obligation de tourner caméra à l'épaule en 35 millimètres etc. - ce que personne ne peut tenir, ce qui ne tient pas, ni ne tiendra jamais - le mouvement s'éteint en 2005 - on n'en entend plus guère parler (c'est un avatar classique du cinéma, est-ce pour faire vendre ? qui peut savoir ? ça n'a pas en tous les cas marché) - ici le repas se termine assez mal - l'ambiance est complètement pourrie, la morale est abjecte et le récit atroce - prix du jury à Cannes cette année-là quand même (1998, président Martin Scorcese) - Festen (Thomas Vinterberg, 1998)(on a pu voir il y a peu un Kursk ((2018) -film sous-marinier) et un Drunk (2020) du même réalisateur)

13:57  
Anonymous ste said...

tout était très modeste dans l'estomac

15:05  
Blogger Lucien Suel said...

J'ai bu, pardon, j'ai vu Drunk. Amusant, mais pas indispensable...

16:26  
Anonymous Anonyme said...

oui, pas du tout - mais le rôle titre (si on peut dire) (Mads Michelsen) n'était pas mal (il jouait aussi dans le La Chasse (merdik) du même réalisateur) (en réalité j'ai vaguement le sentiment que le cinéma danois aime à tutoyer l'abject - et ça a quelque chose de repoussant...) (voir la palme d'or de Cannes cette année) (on est juste à un an - à raison d'un poème par semaine - de la clôture du feuilleton, dis donc...) (mais vive le cinéma) (et la poésie) (quel beau couple !!)

18:44  

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