(il n'est pas rare que le poème vienne en conjonction avec l'actualité) (laquelle est plutôt immonde : au début du film, un jeune type qui ne comprend pas ce que dit un autre (cet autre est un ennemi, ça va sans dire) le tue sans autre forme de procès - il apprend une minute plus tard que la guerre est finie : ça sert à quoi tout ça ? c'est Possum, le héros disons) après c'est toute la guerre (seconde) de la Sicile à la Pologne qui défile - tout le poids de l'ignominie des hommes (pas que : une femme accouche dans u char - car la vie continue imagine-toi) coups de poing dans la figure, mer de sang, membres arrachés -tout le kit - Lee Marvin dans le rôle du sergent Possum - le film a été charcuté à sa sortie - beaucoup trop long - quand Fuller est mort, le film a été restauré (il manquait une heure à sa sortie: mais il faisait déjà près de trois heures : pour l'exploitant et le distributeur, c'est un gâchis...) (Guy Marchand dans un petit rôle) (je me souviens de Fuller qui marchait avec moi sur le pont Neuf à Paris et qui me disait "il n'y a pas un jour où je ne pense pas à la mort" et il se mettait à rire - je l'aimais bien tu sais - The Big Red One (Au delà de la gloire, Samuel Fuller, 1980) - mais ça va , ça va bien...
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
2 Comments:
le poids de l'univers d'incertitude
(il n'est pas rare que le poème vienne en conjonction avec l'actualité) (laquelle est plutôt immonde : au début du film, un jeune type qui ne comprend pas ce que dit un autre (cet autre est un ennemi, ça va sans dire) le tue sans autre forme de procès - il apprend une minute plus tard que la guerre est finie : ça sert à quoi tout ça ? c'est Possum, le héros disons) après c'est toute la guerre (seconde) de la Sicile à la Pologne qui défile - tout le poids de l'ignominie des hommes (pas que : une femme accouche dans u char - car la vie continue imagine-toi) coups de poing dans la figure, mer de sang, membres arrachés -tout le kit - Lee Marvin dans le rôle du sergent Possum - le film a été charcuté à sa sortie - beaucoup trop long - quand Fuller est mort, le film a été restauré (il manquait une heure à sa sortie: mais il faisait déjà près de trois heures : pour l'exploitant et le distributeur, c'est un gâchis...) (Guy Marchand dans un petit rôle) (je me souviens de Fuller qui marchait avec moi sur le pont Neuf à Paris et qui me disait "il n'y a pas un jour où je ne pense pas à la mort" et il se mettait à rire - je l'aimais bien tu sais - The Big Red One (Au delà de la gloire, Samuel Fuller, 1980) - mais ça va , ça va bien...
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