(ce qu'il y a c'est qu'il faudrait imaginer que la voiture est un personnage - il paraît qu'il en fallu huit pour réaliser le film) (on en connaît la marque- Dodge - et le modèle - j'ai oublié) (ce qu'on sait encore c'est qu'elle était blanche) (si allégorie il y a, ça a quelque chose à voir avec la civilisation - ce qu'on nomme tel dans ce pays-là (un rêve...), ce pays qu'elle est en train (si je puis dire) de traverser du est en ouest - de Denver (Colorado) à San Francisco (Californie) - le type qui la conduit (c'est un type, il est blanc, il conduit (forcément) à tombeau ouvert) a fait le pari qu'il ferait le trajet en moins de quinze heures (2018 kilomètres ça donne quelque chose comme cent trente à l'heure de moyenne - la limitation de vitesse c'est genre 70 la plupart du temps - le type (et donc la caisse) sont des hors-la-loi - toute la flicaille du pays veut l'empêcher- le type vient du Viet-Nam : on est en 71 sous Nixon, la guerre les boys le napalm les tueries l'extrême-droite enfin tout le kit (une horreur du même ordre que celle de ce fumier de Trump) - heureusement dans son périple, le type est aidé par une radio plus ou moins locale qui le suit l'aide à éviter les barrages (le disc jockey est aveugle - c'est magnifique la musique qu'il propose pour suivre l'action) (si ça avait été Gene Hackman au volant, ça aurait eu une autre ampleur mais tant pis) (le chauffeur s'appelle Kowalski - Barry Newman, à peine falot) (le DJ, SUPER SOUL, interprété par Cleavon Little est bien plus crédible) l'histoire est forte, me replonge dans la fin de l'adolescence où tout est possible - et tout est toujours possible - la guerre est atroce - le pouvoir des fleurs/l'amour et la paix - toute une époque - merveilleuse si tu veux mon avis mais il ne vaut que ce qu'il est, c'est-à-dire le mien - toujours aimé ce film -à cœur vaillant rien d'impossible ou quelque chose de ce genre - Vanishing Point (Point Limite Zéro en français) (Richard Sarafian, 1971)(on ne connaît guère ce réalisateur (sinon son origine arménienne)... il n'a pas non plus fait une carrière éblouissante - dommage)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
BULLY LES MINES, le 15 novembre, je serai présent au Salon du Livre organisé par la Médiathèque
2 Comments:
sa quête est le trou
(ce qu'il y a c'est qu'il faudrait imaginer que la voiture est un personnage - il paraît qu'il en fallu huit pour réaliser le film) (on en connaît la marque- Dodge - et le modèle - j'ai oublié) (ce qu'on sait encore c'est qu'elle était blanche) (si allégorie il y a, ça a quelque chose à voir avec la civilisation - ce qu'on nomme tel dans ce pays-là (un rêve...), ce pays qu'elle est en train (si je puis dire) de traverser du est en ouest - de Denver (Colorado) à San Francisco (Californie) - le type qui la conduit (c'est un type, il est blanc, il conduit (forcément) à tombeau ouvert) a fait le pari qu'il ferait le trajet en moins de quinze heures (2018 kilomètres ça donne quelque chose comme cent trente à l'heure de moyenne - la limitation de vitesse c'est genre 70 la plupart du temps - le type (et donc la caisse) sont des hors-la-loi - toute la flicaille du pays veut l'empêcher- le type vient du Viet-Nam : on est en 71 sous Nixon, la guerre les boys le napalm les tueries l'extrême-droite enfin tout le kit (une horreur du même ordre que celle de ce fumier de Trump) - heureusement dans son périple, le type est aidé par une radio plus ou moins locale qui le suit l'aide à éviter les barrages (le disc jockey est aveugle - c'est magnifique la musique qu'il propose pour suivre l'action) (si ça avait été Gene Hackman au volant, ça aurait eu une autre ampleur mais tant pis) (le chauffeur s'appelle Kowalski - Barry Newman, à peine falot) (le DJ, SUPER SOUL, interprété par Cleavon Little est bien plus crédible) l'histoire est forte, me replonge dans la fin de l'adolescence où tout est possible - et tout est toujours possible - la guerre est atroce - le pouvoir des fleurs/l'amour et la paix - toute une époque - merveilleuse si tu veux mon avis mais il ne vaut que ce qu'il est, c'est-à-dire le mien - toujours aimé ce film -à cœur vaillant rien d'impossible ou quelque chose de ce genre - Vanishing Point (Point Limite Zéro en français) (Richard Sarafian, 1971)(on ne connaît guère ce réalisateur (sinon son origine arménienne)... il n'a pas non plus fait une carrière éblouissante - dommage)
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