jeudi 3 juin 2021

Poème express n° 858

posted by Lucien Suel at 07:30

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

(c'est le plan du coach qui ne va pas bien - anachronique - mais ça ne fait rien, ça va comme un gant, ce "coach", à Henry - ce prénom lui va bien, bizarrement) (au vrai, c'est plutôt à Johnny auquel immédiatement j'ai pensé (c'est le jeu) avec ce "il avait du travail") Henry bosse dans un manège (ça rappelle un peu le Liliom de Lang (1934 : sublime), ou L'inconnu du Nord Express de Sir Alfred (1951, pas moins)) - Henry est en marcel, il porte chapeau et moustache - on s'amuse, on appâte - ce qui caractérise peut-être bien Johnny, c'est cette façon de se fier à cette barmaid - une brune, au charme assez évasif (Dimitra Arliss dans le rôle de la tueuse de la mafia, Loretta Salino : si doublement incarnée, parfaite) (il y a, ainsi, et souvent (c'est heureux et c'est l'un des meilleurs et plus doux attraits du cinéma) des deuxièmes rôles qu'on n'oubliera jamais) et le voilà amoureux (je crois bien qu'elle aussi, mais c'est autre chose qui se déroule dans le film) - partie de poker menteur dans un train, bookmakers, théâtre et faux clichés, le méchant qui boîte (Robert Shaw, impérialement floué) - l'index sur l'aile de son nez, Henry en connivence avec Johnny, tout est accompli, on démonte la salle, on mime le federal bureau of investigation, le gros poisson ferré attrapé assommé - une histoire ficelée en maître par Georges Roy Hill (faiseur, certes, mais Oscar quand même pour cette réalisation) une musique (Marvin Hamlish) inspirée de Scott Joplin, inoubliable elle aussi - "divertissement" merveilleux, mais pas seulement - j'ai adoré ce duo magique Paul Newman (mais depuis toujours, depuis l'Arnaqueur (Robert Rossen, 1961) ou le Gaucher (Arthur Penn, 1958)) et Robert Redford - formidable : L'Arnaque (Georges Roy Hill, 1973)

08:34  
Blogger annie said...

Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

10:08  
Anonymous ste said...

limiter le choix au but

10:09  

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