(ce n'est pas la typhoïde, mais ça revient à peu près au même) il y a des films formidables qui vous plongent dans un état d'hébétude et d'horreur : on a l'impression qu'ils nous feraient gober n'importe quoi, on est là, on regarde on avance dans l'intrigue, c'est implacable et ça avance - on aimerait bien pouvoir dire à Johnny (et je crois que Cathy tente de le lui dire - magnifique dans ce rôle , comme dans celui de Kelly dans The Naked Kiss, 1964)(Constance Towers, assez sublime) on aimerait pouvoir lui dire "mais arrête, tu fonces dans le mur tu risques ta peau et ton âme malheureux !" - mais non, rien n'y fait, la pellicule continue à pousser la croix de Malte, la lumière continue d'éclairer les images qui continuent, vingt quatre fois par seconde, de défiler et sur l'écran Johnny perd tout - la scène de la cantine, je ne sais plus mais il y a celle du couloir, ce couloir infini ("la rue") (deux ou trois bouts de borniol, trois images et quelques miroirs et l'affaire est faite) duquel Johnny veut s'enfuir, mais l'orage gronde les éclairs tonnent la lumière le brûle, l'eau qui fond sur lui le couvre et l'enfouit - il n'a que rêvé ou alors est-ce réalité ? - oh Johnny, pourquoi cette avidité pour un scoop ? pourquoi cette recherche d'un meurtrier, serait-il infirmier aurait-il tué un fou et serait-il noir en plus, pourquoi cette morale au service d'une éthique du journalisme ? Oh Johnny... (Peter Breck dans le rôle) Shock Corridor (réalisation, scénario, production et images Sam Fuller (à l'image aussi Stanley Cortez) 1963) (noir et blanc, pure merveille)
DOUAI, le 17 janvier, rencontre avec une classe de 1ère du Lycée Châtelet autour de mon dernier roman "Rivière"
BRUXELLES, les 31 mars et 1er avril, présence à la Foire du Livre, lecture publique en compagnie de Jacques Darras le vendredi soir dans le cadre d'un entretien avec Alexandra Oury et pendant les deux jours, le vendredi et le samedi matin, signature de mon roman "Rivière" sur le stand des éditions Cours toujours. Organisation par l'AR2L.
MONTREUIL SUR MER, 6 avril, à 19 h, dans la salle de musique de l'Hôtel Loysel Le Gaucher, avec la Fabrique poétique, lecture-performance sur le thème des jardins
METZ, les 15 et 16 avril, invité par le festival POEMA dans le cadre du "Livre à Metz". Signature de "Rivière" et participation à une table ronde le dimanche à 15 h sur "Le Vertige de l’amour" en compagnie de Fanny Chiarello pour son roman "L'Evaporée" écrit en duo avec Wendy Delorme (animation par Elodie Karaki). Signature sur le stand de la librairie "Autour du Monde".
AMIENS, le Réseau des maisons d'écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France qui organise depuis 2016 le Festival Résonances, rencontres du patrimoine littéraire et de la création, m'invite à participer à la conclusion de sa journée d'étude qui se tiendra le 4 mai 2023 à l'Université de Picardie Jules Verne, Pôle Citadelle. Je participerai à la table ronde "Visages d'écrivains" avec des lectures d'extraits de mes ouvrages tout en répondant aux questions d'Alexandra Oury.
CHÂTEAU-THIERRY, le 13 mai, présence aux Rencontres poétiques, signatures et dédicaces, présentation à la médiathèque : "Poésie sonore au Nord" lecture-performance (20 mn)
HAZEBROUCK, le 17 mai, à 18 h 30, Musée des Augustins, salle Jonas, lecture publique de "La Justification de l'abbé Lemire", dans le cadre du festival Résonances 2023
PARIS, le 22 juin, dans le cadre des Périphéries du marché de la poésie et à l'occasion de la re-parution de la revue DOC(k)S, soirée de performance à la Bibliothèque Marguerite Audoux, avec Ségolène Thuillart, Natacha Guiller, Ma Desheng et Lucien Suel
SETE, du 21 au 29 juillet, invité au Festival Voix Vives...
LIMOGES, le 23 septembre, parution du "Livre des poèmes express" aux éditions du Dernier Télégramme
ALENÇON, du 14 au 16 octobre, invité au festival Poésie & Davantage
2 Comments:
l'oeil épouvantable spécial dégoût
(ce n'est pas la typhoïde, mais ça revient à peu près au même) il y a des films formidables qui vous plongent dans un état d'hébétude et d'horreur : on a l'impression qu'ils nous feraient gober n'importe quoi, on est là, on regarde on avance dans l'intrigue, c'est implacable et ça avance - on aimerait bien pouvoir dire à Johnny (et je crois que Cathy tente de le lui dire - magnifique dans ce rôle , comme dans celui de Kelly dans The Naked Kiss, 1964)(Constance Towers, assez sublime) on aimerait pouvoir lui dire "mais arrête, tu fonces dans le mur tu risques ta peau et ton âme malheureux !" - mais non, rien n'y fait, la pellicule continue à pousser la croix de Malte, la lumière continue d'éclairer les images qui continuent, vingt quatre fois par seconde, de défiler et sur l'écran Johnny perd tout - la scène de la cantine, je ne sais plus mais il y a celle du couloir, ce couloir infini ("la rue") (deux ou trois bouts de borniol, trois images et quelques miroirs et l'affaire est faite) duquel Johnny veut s'enfuir, mais l'orage gronde les éclairs tonnent la lumière le brûle, l'eau qui fond sur lui le couvre et l'enfouit - il n'a que rêvé ou alors est-ce réalité ? - oh Johnny, pourquoi cette avidité pour un scoop ? pourquoi cette recherche d'un meurtrier, serait-il infirmier aurait-il tué un fou et serait-il noir en plus, pourquoi cette morale au service d'une éthique du journalisme ? Oh Johnny... (Peter Breck dans le rôle) Shock Corridor (réalisation, scénario, production et images Sam Fuller (à l'image aussi Stanley Cortez) 1963) (noir et blanc, pure merveille)
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