lundi 31 mai 2021

Poème express n° 857

posted by Lucien Suel at 07:50

2 Comments:

Anonymous ste said...

il était si fort et de plus en plus fort

09:08  
Anonymous Anonyme said...

(ah mais qu'est-ce qu'on a pu pleurer...) (la salle est noire, on peut laisser aller les larmes, ça n'indispose personne, ni ne permet les sarcasmes : c'est caché, c'est un peu comme les illusions qui nous sortent du monde, là, assis devant l'écran où vivent et crient et pleurent aussi les personnages (Giulietta qui joue Gelsomina :non, mais jamais tant de beauté, de charme, de tendresse avoue...) et cette force, ce charme aussi de Zampano (cette cruauté, cette imbécillité de ne pas voir la réalité de cette si jolie et charmante jeune femme) (autant te le dire tout de suite : Zampano est un idiot) (la fin du film ne peut pas ne pas le déchirer cependant - et nous autres aussi) cette façon, par exemple d'acheter cette petite fille - et la thématique des clowns qui hantent ce cinéma-là (celui d'un homme qui a réalisé le plus beau film du monde et de tout l'univers, son neuvième d'ailleurs) (Otto et mezzo, dix ans plus tard...) - et elle cette si jolie enfant, cette bientôt femme, cette merveille de l'humanité qui rêve - enfin, ce n'est pas que le rire qui caractérise notre espèce, il y a aussi nos rêves - (je me souviens qu'un jour on (je crois que c'était Elise L.) me demandait un avis sur un film à projeter à des adolescents, je le lui avais conseillé alors) ce pur joyau du cinéma (dramatique mais si beau et si vrai) La Strada (Federico Fellini, 1954) Anthony Quinn dans le rôle du grand Zampano, si fort et si obtus - Giulietta Massina dans celui de Gelsomina (cette merveille au regard sublime) (musique Nino Rota)

11:18  

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