(ah mais qu'est-ce qu'on a pu pleurer...) (la salle est noire, on peut laisser aller les larmes, ça n'indispose personne, ni ne permet les sarcasmes : c'est caché, c'est un peu comme les illusions qui nous sortent du monde, là, assis devant l'écran où vivent et crient et pleurent aussi les personnages (Giulietta qui joue Gelsomina :non, mais jamais tant de beauté, de charme, de tendresse avoue...) et cette force, ce charme aussi de Zampano (cette cruauté, cette imbécillité de ne pas voir la réalité de cette si jolie et charmante jeune femme) (autant te le dire tout de suite : Zampano est un idiot) (la fin du film ne peut pas ne pas le déchirer cependant - et nous autres aussi) cette façon, par exemple d'acheter cette petite fille - et la thématique des clowns qui hantent ce cinéma-là (celui d'un homme qui a réalisé le plus beau film du monde et de tout l'univers, son neuvième d'ailleurs) (Otto et mezzo, dix ans plus tard...) - et elle cette si jolie enfant, cette bientôt femme, cette merveille de l'humanité qui rêve - enfin, ce n'est pas que le rire qui caractérise notre espèce, il y a aussi nos rêves - (je me souviens qu'un jour on (je crois que c'était Elise L.) me demandait un avis sur un film à projeter à des adolescents, je le lui avais conseillé alors) ce pur joyau du cinéma (dramatique mais si beau et si vrai) La Strada (Federico Fellini, 1954) Anthony Quinn dans le rôle du grand Zampano, si fort et si obtus - Giulietta Massina dans celui de Gelsomina (cette merveille au regard sublime) (musique Nino Rota)
DOUAI, le 17 janvier, rencontre avec une classe de 1ère du Lycée Châtelet autour de mon dernier roman "Rivière"
BRUXELLES, les 31 mars et 1er avril, présence à la Foire du Livre, lecture publique en compagnie de Jacques Darras le vendredi soir dans le cadre d'un entretien avec Alexandra Oury et pendant les deux jours, le vendredi et le samedi matin, signature de mon roman "Rivière" sur le stand des éditions Cours toujours. Organisation par l'AR2L.
MONTREUIL SUR MER, 6 avril, à 19 h, dans la salle de musique de l'Hôtel Loysel Le Gaucher, avec la Fabrique poétique, lecture-performance sur le thème des jardins
METZ, les 15 et 16 avril, invité par le festival POEMA dans le cadre du "Livre à Metz". Signature de "Rivière" et participation à une table ronde le dimanche à 15 h sur "Le Vertige de l’amour" en compagnie de Fanny Chiarello pour son roman "L'Evaporée" écrit en duo avec Wendy Delorme (animation par Elodie Karaki). Signature sur le stand de la librairie "Autour du Monde".
AMIENS, le Réseau des maisons d'écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France qui organise depuis 2016 le Festival Résonances, rencontres du patrimoine littéraire et de la création, m'invite à participer à la conclusion de sa journée d'étude qui se tiendra le 4 mai 2023 à l'Université de Picardie Jules Verne, Pôle Citadelle. Je participerai à la table ronde "Visages d'écrivains" avec des lectures d'extraits de mes ouvrages tout en répondant aux questions d'Alexandra Oury.
CHÂTEAU-THIERRY, le 13 mai, présence aux Rencontres poétiques, signatures et dédicaces, présentation à la médiathèque : "Poésie sonore au Nord" lecture-performance (20 mn)
HAZEBROUCK, le 17 mai, à 18 h 30, Musée des Augustins, salle Jonas, lecture publique de "La Justification de l'abbé Lemire", dans le cadre du festival Résonances 2023
PARIS, le 22 juin, dans le cadre des Périphéries du marché de la poésie et à l'occasion de la re-parution de la revue DOC(k)S, soirée de performance à la Bibliothèque Marguerite Audoux, avec Ségolène Thuillart, Natacha Guiller, Ma Desheng et Lucien Suel
SETE, du 21 au 29 juillet, invité au Festival Voix Vives...
LIMOGES, le 23 septembre, parution du "Livre des poèmes express" aux éditions du Dernier Télégramme
ALENÇON, du 14 au 16 octobre, invité au festival Poésie & Davantage
2 Comments:
il était si fort et de plus en plus fort
(ah mais qu'est-ce qu'on a pu pleurer...) (la salle est noire, on peut laisser aller les larmes, ça n'indispose personne, ni ne permet les sarcasmes : c'est caché, c'est un peu comme les illusions qui nous sortent du monde, là, assis devant l'écran où vivent et crient et pleurent aussi les personnages (Giulietta qui joue Gelsomina :non, mais jamais tant de beauté, de charme, de tendresse avoue...) et cette force, ce charme aussi de Zampano (cette cruauté, cette imbécillité de ne pas voir la réalité de cette si jolie et charmante jeune femme) (autant te le dire tout de suite : Zampano est un idiot) (la fin du film ne peut pas ne pas le déchirer cependant - et nous autres aussi) cette façon, par exemple d'acheter cette petite fille - et la thématique des clowns qui hantent ce cinéma-là (celui d'un homme qui a réalisé le plus beau film du monde et de tout l'univers, son neuvième d'ailleurs) (Otto et mezzo, dix ans plus tard...) - et elle cette si jolie enfant, cette bientôt femme, cette merveille de l'humanité qui rêve - enfin, ce n'est pas que le rire qui caractérise notre espèce, il y a aussi nos rêves - (je me souviens qu'un jour on (je crois que c'était Elise L.) me demandait un avis sur un film à projeter à des adolescents, je le lui avais conseillé alors) ce pur joyau du cinéma (dramatique mais si beau et si vrai) La Strada (Federico Fellini, 1954) Anthony Quinn dans le rôle du grand Zampano, si fort et si obtus - Giulietta Massina dans celui de Gelsomina (cette merveille au regard sublime) (musique Nino Rota)
Enregistrer un commentaire
<< Home