(c'est compliqué, ces affaires de ouèbe - on écrit, on avance, on compulse, c'est en marchant qu'on devient marcheron) (parfois ma claque, vraiment) probablement un truc de vieux machin - d'ailleurs c'est un peu le thème, parce que c'est vrai qu'il y a le jardin (les souvenirs, la cousine, le soleil tout ça) (c'est vrai, c'est là) mais il y a aussi la vie (la vraie vie : dans la voiture, ils roulent, lui et sa belle-fille (elle conduit, elle s'appelle Marianne et il va s'endormir) (et dans le rêve (proprement magique - formidable - magnifique) il va mourir aussi) et je ne pense pas qu'il l'ait jamais aimée, cette belle-fille, comme on aime son enfant)(on ne se prend pas à penser "tant mieux" pour son rêve de mort mais enfin) lui, Isak Borg, c'est un professeur en médecine, on va l'honorer, le décorer, lui vouer reconnaissance et gratitude - mais il fait le compte de sa vie et c'est pas moyennement joli (ou réussi) (ou heureux..) (c'est tout Bergman)... seulement le jardin, ah oui, le jardin (et les souvenirs, le soleil, la cousine et les fraises sauvages) un bien beau film (revu il y a peu (quelques années) vieilli et attaqué par les ans (il date aussi de 1957 faut dire)) Les Fraises sauvages (Ingmar Bergman, 1957 donc) (dans le rôle d'Isak, Victor Sjöström, l'un des plus grands réalisateurs de cinéma muet - dans 3 ans, il décède...)(en 60, à 80 printemps) Sara c'est Bibi Andersson (sublime); la belle-fille, Ingrid Thulin - coup de poing) (à l'image (le rêve en noir et blanc, inoubliable) Gunar Fischer - il est de (presque) tous les premiers films de Bergman (ensuite ce sera Sven Nykvist) (un petit rôle pour Max von Sydow (un de mes acteurs préférés)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
BULLY LES MINES, le 15 novembre, je serai présent au Salon du Livre organisé par la Médiathèque
3 Comments:
(c'est compliqué, ces affaires de ouèbe - on écrit, on avance, on compulse, c'est en marchant qu'on devient marcheron) (parfois ma claque, vraiment) probablement un truc de vieux machin - d'ailleurs c'est un peu le thème, parce que c'est vrai qu'il y a le jardin (les souvenirs, la cousine, le soleil tout ça) (c'est vrai, c'est là) mais il y a aussi la vie (la vraie vie : dans la voiture, ils roulent, lui et sa belle-fille (elle conduit, elle s'appelle Marianne et il va s'endormir) (et dans le rêve (proprement magique - formidable - magnifique) il va mourir aussi) et je ne pense pas qu'il l'ait jamais aimée, cette belle-fille, comme on aime son enfant)(on ne se prend pas à penser "tant mieux" pour son rêve de mort mais enfin) lui, Isak Borg, c'est un professeur en médecine, on va l'honorer, le décorer, lui vouer reconnaissance et gratitude - mais il fait le compte de sa vie et c'est pas moyennement joli (ou réussi) (ou heureux..) (c'est tout Bergman)... seulement le jardin, ah oui, le jardin (et les souvenirs, le soleil, la cousine et les fraises sauvages) un bien beau film (revu il y a peu (quelques années) vieilli et attaqué par les ans (il date aussi de 1957 faut dire)) Les Fraises sauvages (Ingmar Bergman, 1957 donc) (dans le rôle d'Isak, Victor Sjöström, l'un des plus grands réalisateurs de cinéma muet - dans 3 ans, il décède...)(en 60, à 80 printemps) Sara c'est Bibi Andersson (sublime); la belle-fille, Ingrid Thulin - coup de poing) (à l'image (le rêve en noir et blanc, inoubliable) Gunar Fischer - il est de (presque) tous les premiers films de Bergman (ensuite ce sera Sven Nykvist) (un petit rôle pour Max von Sydow (un de mes acteurs préférés)
paradironces
Des ronces et des fraises sauvages. Ce n'est pas Le Jardin des délices, ni La mort en ce jardin, ni même les dialogues avec mon jardinier.
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