lundi 15 février 2021

Poème express n° 828

posted by Lucien Suel at 07:27

4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

(peu de chance qu'on aperçoive le mamelon de Marthe mais pour le reste, tout y est) (il faut dire que c'est l'immédiat après-guerre) (la deuxième mondiale dit-on - l'histoire écrite par les vainqueurs, passons) tirée d'un roman écrit dans les années 20 (antimilitariste quand même assez - Autant-Lara (la qualité française honnie de la nouvelle vague, dix ans plus tard) pas si mal - CGT et alors ?) (peu de risque de se trouver confronté à une scène de lit olé-olé comme le P/E* du jour l'explicite (un peu grassement ?) mais dans l'érotisme tout est dans la suggestion (la jeunesse, la beauté, la naïveté de ce François Jaubert : je me souviens avoir pensé à cette scène de la Bovary dans la calèche qui tourne qui tourne...) (c'est que, malgré tout, on s'envoie en l'air) (encore heureux) (malgré tout,je veux dire malgré cette morale "qui n'est que la morale des autres" disait le poète) (d'ailleurs Radiguet (Raymond, l'auteur du livre adapté) était ami intime (et plus) du Cocteau (Jeannot, le voisin de Colette au Palais Royal) (à moins que ce ne soit elle sa voisine, qui peut savoir?) qui vient de tourner la Belle et la Bête (en 1946 - peu de chance d'apercevoir les atouts (et "les appâts, du haut jusqu'en bas, bien en place") d'une Josette Day) (non plus qu'ici ceux d'une Micheline Presles dans le rôle de Marthe, adultérin en diable) (pour le jeune type (il est plus jeune qu'elle, cette honte...!) Gérard Philipe commence sa vie de jeune premier au cinéma - bientôt Fanfan (et Gina Lollobrigida la bien nommée - toujours parmi nous, remarque et on l'aime toujours aussi) en 52) ("avantage d'avantages avantagent davantage" disait Bobbi) (non le film n'a rien de tellement "décomplexé" comme on dit aujourd'hui,il suggère et ce sont de doux émois) (et moi et moi et moi ? j'aime à entendre battre mon cœur à ces évocations...) Le Diable au corps (Claude Autant-Lara, 1947)

09:43  
Anonymous ste said...

mamelons du bout de la langue sombre

10:26  
Blogger Lucien Suel said...

Autant-Lara avait aussi, je me souviens, adapté "Le blé en herbe" de Colette dans cette veine

17:33  
Anonymous Anonyme said...

veine intarissable sans doute, souviens-toi de cet Été 42 (musique - à peu près - inoubliable de Michel Legrand - un de ses deux oscars pour la peine...) (Robert Mulligan, 1971)

18:18  

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