(ce genre de géographie intime de considérer que le siècle a commencé un onze septembre - c'est sans doute exagéré (il peut encore s'en passer de lourdes ou de belles ou de sanglantes, l'humanité a cette disposition : supprimer, éradiquer, torturer les siens) (ici, c'est un français qui incarne le torturé (Reda Kateb) - il est racisé comme on dit aujourd'hui - en clair, il incarne un arabe connaissant les menées du groupe terroriste auquel il appartient : la torture permet de lui faire avouer (première scène du film) le fil qui mènera au fameux Ben-Laden dont on nous dit qu'il est le responsable de l'attaque des tours jumelles et du pentagone en cette journée plutôt funeste pour l'humanité) (nous avions la gégéne à Massu aussi, t'inquiète) (ce n'est pas l'imagination qui manque aux tortionnaires, comme on sait) et donc on aura sa peau vers minuit et demi, ce 2 Mai 2011 près de dix ans plus tard (tu te rappelles de l'image : Barak et sa secrétaire d'État dans un bureau de la CIA en train de suivre en direct la tuerie ?) un an plus tard à peine, l'une des têtes d'affiche du film (incarnée par Jessica Chastain) sera surnommée "la reine de la torture" ce qui vous a une certaine dignité cependant (hein, une reine quand même...) - les choses ne sont jamais simples, ni blanches ni noires, la fin justifie les moyens, et l'histoire est écrite par les vainqueurs : on en a ici la réalisation) (la bizarrerie est peut-être dans le fait que le film ait été réalisé par une femme (Kathryn Bigelow) et qu'il fasse montre (comme souvent aux US) (et c'est donc moins bizarre) de ce patriotisme assez frelaté (il n'y a jamais loin du patriotisme au nationalisme, lequel est assez voisin du fascisme) qui dégoûte un peu de ce "gendarme du monde" (qu'il ne veut plus être) (considérant que la guerre en Irak de la fin du siècle précédent était tout sauf justifiée - et qu'on comprenne aussi (par là) les autres menées d'autres engeances qui consuisent aussi à bien d'autres actes immondes comme on en connut ici en 2015) (mais la liste est longue...) (alors, merci qui ?) Zero Dark Thirty (Kathryn Bigelow, 2012)
DOUAI, le 17 janvier, rencontre avec une classe de 1ère du Lycée Châtelet autour de mon dernier roman "Rivière"
BRUXELLES, les 31 mars et 1er avril, présence à la Foire du Livre, lecture publique en compagnie de Jacques Darras le vendredi soir dans le cadre d'un entretien avec Alexandra Oury et pendant les deux jours, le vendredi et le samedi matin, signature de mon roman "Rivière" sur le stand des éditions Cours toujours. Organisation par l'AR2L.
MONTREUIL SUR MER, 6 avril, à 19 h, dans la salle de musique de l'Hôtel Loysel Le Gaucher, avec la Fabrique poétique, lecture-performance sur le thème des jardins
METZ, les 15 et 16 avril, invité par le festival POEMA dans le cadre du "Livre à Metz". Signature de "Rivière" et participation à une table ronde le dimanche à 15 h sur "Le Vertige de l’amour" en compagnie de Fanny Chiarello pour son roman "L'Evaporée" écrit en duo avec Wendy Delorme (animation par Elodie Karaki). Signature sur le stand de la librairie "Autour du Monde".
AMIENS, le Réseau des maisons d'écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France qui organise depuis 2016 le Festival Résonances, rencontres du patrimoine littéraire et de la création, m'invite à participer à la conclusion de sa journée d'étude qui se tiendra le 4 mai 2023 à l'Université de Picardie Jules Verne, Pôle Citadelle. Je participerai à la table ronde "Visages d'écrivains" avec des lectures d'extraits de mes ouvrages tout en répondant aux questions d'Alexandra Oury.
CHÂTEAU-THIERRY, le 13 mai, présence aux Rencontres poétiques, signatures et dédicaces, présentation à la médiathèque : "Poésie sonore au Nord" lecture-performance (20 mn)
HAZEBROUCK, le 17 mai, à 18 h 30, Musée des Augustins, salle Jonas, lecture publique de "La Justification de l'abbé Lemire", dans le cadre du festival Résonances 2023
PARIS, le 22 juin, dans le cadre des Périphéries du marché de la poésie et à l'occasion de la re-parution de la revue DOC(k)S, soirée de performance à la Bibliothèque Marguerite Audoux, avec Ségolène Thuillart, Natacha Guiller, Ma Desheng et Lucien Suel
SETE, du 21 au 29 juillet, invité au Festival Voix Vives...
LIMOGES, le 23 septembre, parution du "Livre des poèmes express" aux éditions du Dernier Télégramme
ALENÇON, du 14 au 16 octobre, invité au festival Poésie & Davantage
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(ce genre de géographie intime de considérer que le siècle a commencé un onze septembre - c'est sans doute exagéré (il peut encore s'en passer de lourdes ou de belles ou de sanglantes, l'humanité a cette disposition : supprimer, éradiquer, torturer les siens) (ici, c'est un français qui incarne le torturé (Reda Kateb) - il est racisé comme on dit aujourd'hui - en clair, il incarne un arabe connaissant les menées du groupe terroriste auquel il appartient : la torture permet de lui faire avouer (première scène du film) le fil qui mènera au fameux Ben-Laden dont on nous dit qu'il est le responsable de l'attaque des tours jumelles et du pentagone en cette journée plutôt funeste pour l'humanité) (nous avions la gégéne à Massu aussi, t'inquiète) (ce n'est pas l'imagination qui manque aux tortionnaires, comme on sait) et donc on aura sa peau vers minuit et demi, ce 2 Mai 2011 près de dix ans plus tard (tu te rappelles de l'image : Barak et sa secrétaire d'État dans un bureau de la CIA en train de suivre en direct la tuerie ?) un an plus tard à peine, l'une des têtes d'affiche du film (incarnée par Jessica Chastain) sera surnommée "la reine de la torture" ce qui vous a une certaine dignité cependant (hein, une reine quand même...) - les choses ne sont jamais simples, ni blanches ni noires, la fin justifie les moyens, et l'histoire est écrite par les vainqueurs : on en a ici la réalisation) (la bizarrerie est peut-être dans le fait que le film ait été réalisé par une femme (Kathryn Bigelow) et qu'il fasse montre (comme souvent aux US) (et c'est donc moins bizarre) de ce patriotisme assez frelaté (il n'y a jamais loin du patriotisme au nationalisme, lequel est assez voisin du fascisme) qui dégoûte un peu de ce "gendarme du monde" (qu'il ne veut plus être) (considérant que la guerre en Irak de la fin du siècle précédent était tout sauf justifiée - et qu'on comprenne aussi (par là) les autres menées d'autres engeances qui consuisent aussi à bien d'autres actes immondes comme on en connut ici en 2015) (mais la liste est longue...) (alors, merci qui ?) Zero Dark Thirty (Kathryn Bigelow, 2012)
à la frontière de la tête
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