(le sous titre c'est "comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe") (indiscutablement) c'est l'histoire d'un cinglé (Jack D. Ripper - il faudra que je me renseigne sur ce "D") général de l'armée us qui décide de balancer un tapis de bombes atomiques sur l'union encore soviétique d'alors (on est en 1963) (en novembre, JFK mourra à Dallas, assassiné par quelqu'un) (un mâle, probablement) (probablement blanc) (le film devait sortir sur les écrans (comme on disait quand il y avait des salles de cinéma ouvertes) (fuck off) le 22 novembre, pas de bol) (il est sorti en janvier 64 aux états) - on essaye bien de rappeler les avions qui sont partis (pilotés par des cinglés heureux comme des gamins et saouls à tomber à la renverse) mais ça ne va pas être possible - le général ne boit, lui, que de l'eau de pluie - il craint l'empoisonnement (Sterling Hayden, au meilleur) - le président des US, abruti, augmenté du capitaine Mandrake assez libidineux, additionné d'une copie (pratiquement) conforme d'un Werner von Braun en nazi réchappé obsessionnel et furieux, en Stangelove sont interprétés par le même Peter Sellers (on l'a vu dans Lolita, il y a deux ans : formidable) (ici formidable aussi) (malheureusement, des crises à cardiaques à répétition l'éloigneront pas mal du cinéma l'année suivante) (on le reverra avec plaisir dans La Party (Blake Edwards, 1968) trop marrant et formidable aussi) - on rit un petit peu jaune quand même mais enfin, voilà près de soixante ans, et la guerre atomique n'a toujours pas eu lieu (dieu merci (?) comme disait ma grand-mère) - toute la filmographie de Stanley devra y passer, comme on sait (si on suit) - Docteur Folamour (Stanley Kubrick, 1963) (pure merveille)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
BULLY LES MINES, le 15 novembre, je serai présent au Salon du Livre organisé par la Médiathèque
2 Comments:
(le sous titre c'est "comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe") (indiscutablement) c'est l'histoire d'un cinglé (Jack D. Ripper - il faudra que je me renseigne sur ce "D") général de l'armée us qui décide de balancer un tapis de bombes atomiques sur l'union encore soviétique d'alors (on est en 1963) (en novembre, JFK mourra à Dallas, assassiné par quelqu'un) (un mâle, probablement) (probablement blanc) (le film devait sortir sur les écrans (comme on disait quand il y avait des salles de cinéma ouvertes) (fuck off) le 22 novembre, pas de bol) (il est sorti en janvier 64 aux états) - on essaye bien de rappeler les avions qui sont partis (pilotés par des cinglés heureux comme des gamins et saouls à tomber à la renverse) mais ça ne va pas être possible - le général ne boit, lui, que de l'eau de pluie - il craint l'empoisonnement (Sterling Hayden, au meilleur) - le président des US, abruti, augmenté du capitaine Mandrake assez libidineux, additionné d'une copie (pratiquement) conforme d'un Werner von Braun en nazi réchappé obsessionnel et furieux, en Stangelove sont interprétés par le même Peter Sellers (on l'a vu dans Lolita, il y a deux ans : formidable) (ici formidable aussi) (malheureusement, des crises à cardiaques à répétition l'éloigneront pas mal du cinéma l'année suivante) (on le reverra avec plaisir dans La Party (Blake Edwards, 1968) trop marrant et formidable aussi) - on rit un petit peu jaune quand même mais enfin, voilà près de soixante ans, et la guerre atomique n'a toujours pas eu lieu (dieu merci (?) comme disait ma grand-mère) - toute la filmographie de Stanley devra y passer, comme on sait (si on suit) - Docteur Folamour (Stanley Kubrick, 1963) (pure merveille)
nous ne sommes arrivés à elle n'était pas loin de faire vite
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