vendredi 26 avril 2019

Poème express n° 766

posted by Lucien Suel at 07:51

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

(ce n'est pas tellement qu'elle soit (une) reine (du) solitaire mais elle l'est quand même, seule - il y a sa gouvernante (eh oui, une gouvernante... : Dominique Davray, son habilleuse, son alliée sa complice mais son employée...) il y aura son amant (vieux beau, José interprété par José Luis de Villalonga), il y aura son musicien (elle est chanteuse) et son parolier, il y aura son amie (Dorothée qui conduit une décapotable - Dorothée Blanck) et puis sa rencontre avec le soldat (Antoine - Bourseiller-, amant de la réalisatrice à l'époque - je crois bien père de Rosalie) c'est toute une époque - il y aura aussi le médecin dans un coupé qui file hors champ avec la caméra dans la cour de la Salpétrière (ce plan, quelle merveille) , il y aura une femme qui conduit un taxi (Lucienne Marchand, amie d'Ixelles de la réalisatrice - elle conduit une DS d'alors), des apparitions des amis (Jean-Luc Godard et sa promise d'alors, Anna Karina, plus Daniele Delorme et son mari, Yves Robert, plus Eddie Constantine plus Samy Frey, plus le producteur du film, Georges de Beauregard j'en oublie, Jean-Claude Brialy aussi, oui : toute la bande) - elle est même très entourée (le musicien, comme la réalisatrice, vient de s'en aller vers un monde qu'on leur souhaite (s'il pouvait exister) meilleur que celui-ci) (lui c'est Michel Legrand)- mais lorsque ça commence, premièrement c'est en couleur, et deuxièmement la voyante (Loye Payen, inquiétante...) retourne la carte de la mort (Ah, Cléo, ce n'est pas un oracle, allons) - elle nous chantera "Sans toi" magnifique, mais sans doute trop triste, non, elle ne pourra chanter ça (Cléo c'est Corinne Marchand) promenade au parc Montsouris, ça se passe entre cinq et sept à Paris, c'est une des merveilles du monde et de tout l'univers - il fallait bien qu'on en parle - mais on aurait aussi bien pu aller au lycée ensemble (non, je n'avais pas dix ans) - quand je passe par Denfert Rochereau, je pense à elle (bonne route, allez) (Cléo de 5 à 7, Agnès Varda, 1962)

10:19  
Anonymous ste said...

la reine genre sans ailleurs

07:43  

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