il arrive parfois que l'actualité nous donne à voir des films magnifiques - c'est rare, je reconnais, sans compter qu'on risque très souvent de passer à côté (à quinze ou vingt films sortis par semaine, tu parles comme il faut être vigilant) - c'est ce "vous n'êtes rien" qui aiguille : il y a dans ce film l'incarnation divine (Louis le seizième) (incarné par Laurent Lafitte : on l'avait vu aussi en pervers polymorphe et gradé de la première guerre mondiale, dans le "Au revoir là-haut" de Albert Dupontel (2017) n: ici il ne fait rien, mais magnifiquement) qui va bientôt paraître devant le tribunal du peuple (la liberté ou la mort) (vaguement l'impression de radoter mais tant pis)(j'ai fait un billet dans la maisons(s)témoin sur le film) (il est vraiment bien), il y a la joie, les discours, l'amour et le soleil, il y a le feu, le verre, la façon la manière et la révolution, les discours : il y a aussi un type un peu diminué (Gaspard Ulliel, formidable) qui se penche et que le Roi lui-même bénit, onction suprême, pose sa main sur sa tête : une merveille... non, lui n'est rien, un demeuré, un illuminé, un va-nus-pieds, et non, nous-mêmes, nous ne sommes rien, rien de rien, mais nous sommes unis et ainsi nous sommes et nous seront tout... (merveille des merveilles : Un peuple et son roi, Pierre Schoeller 2018)
3 Comments:
N'essayez rien
il arrive parfois que l'actualité nous donne à voir des films magnifiques - c'est rare, je reconnais, sans compter qu'on risque très souvent de passer à côté (à quinze ou vingt films sortis par semaine, tu parles comme il faut être vigilant) - c'est ce "vous n'êtes rien" qui aiguille : il y a dans ce film l'incarnation divine (Louis le seizième) (incarné par Laurent Lafitte : on l'avait vu aussi en pervers polymorphe et gradé de la première guerre mondiale, dans le "Au revoir là-haut" de Albert Dupontel (2017) n: ici il ne fait rien, mais magnifiquement) qui va bientôt paraître devant le tribunal du peuple (la liberté ou la mort) (vaguement l'impression de radoter mais tant pis)(j'ai fait un billet dans la maisons(s)témoin sur le film) (il est vraiment bien), il y a la joie, les discours, l'amour et le soleil, il y a le feu, le verre, la façon la manière et la révolution, les discours : il y a aussi un type un peu diminué (Gaspard Ulliel, formidable) qui se penche et que le Roi lui-même bénit, onction suprême, pose sa main sur sa tête : une merveille... non, lui n'est rien, un demeuré, un illuminé, un va-nus-pieds, et non, nous-mêmes, nous ne sommes rien, rien de rien, mais nous sommes unis et ainsi nous sommes et nous seront tout... (merveille des merveilles : Un peuple et son roi, Pierre Schoeller 2018)
Ah, celui-là, j'essaierai bien de le voir. Mais où ? Dans mon désert...
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