(cette élégance un rien ringarde rose/gris/noir (on imagine les chaussures pointues et le parfum de marque) - il me semble - pointe directement vers les films (coproductions franco/italiennes, souvent) des années cinquante et soixante, notamment ceux d'André Hunebelle, qui mettaient en scène (suivis par des millions de spectateurs quand même, et en salle) l'un des héros les plus violemment tartes que peut donner le cinéma, le cent dix septième des "officiers du service stratégique" de sa très gracieuse majesté - qui , comme on sait, constitue l'alpha et l'oméga de la réalité des stars adulées par le commentateur - elle régnait d'ailleurs déjà - et à ce titre mérite de figurer dans cette histoire express mais commentée du cinéma - il se rend compte cependant qu'il n'a dû voir ces films qu'en l'étrange lucarne - il y a concomitance entre ces productions et la puissance de ce moyen de diffusion dans ces années-là - par exemple ce goût pour le dépassé, le désuet, le tocard ou l'ancien temps - cette tradition incarnée par le jésuite à la tête de l'Etat ces temps-ci avec ses costumes étriqués et sa bobonne à la Mireille Darc, tout autant - déjà à l'époque, est reprise avec un Jean Dujardin mis en scène par un Hazanavicius incarnant de nos jours cette qualité française (2006/2009) (pas vu non plus, merdalafin), marquée au coin de de ce quelque chose de réactionnaire qu'on aime à flatter chez le spectateur - on pourrait tout autant pointer le rôle des femmes, potiches inutiles et repos du guerrier) (toute une époque, hein)
3 Comments:
(cette élégance un rien ringarde rose/gris/noir (on imagine les chaussures pointues et le parfum de marque) - il me semble - pointe directement vers les films (coproductions franco/italiennes, souvent) des années cinquante et soixante, notamment ceux d'André Hunebelle, qui mettaient en scène (suivis par des millions de spectateurs quand même, et en salle) l'un des héros les plus violemment tartes que peut donner le cinéma, le cent dix septième des "officiers du service stratégique" de sa très gracieuse majesté - qui , comme on sait, constitue l'alpha et l'oméga de la réalité des stars adulées par le commentateur - elle régnait d'ailleurs déjà - et à ce titre mérite de figurer dans cette histoire express mais commentée du cinéma - il se rend compte cependant qu'il n'a dû voir ces films qu'en l'étrange lucarne - il y a concomitance entre ces productions et la puissance de ce moyen de diffusion dans ces années-là - par exemple ce goût pour le dépassé, le désuet, le tocard ou l'ancien temps - cette tradition incarnée par le jésuite à la tête de l'Etat ces temps-ci avec ses costumes étriqués et sa bobonne à la Mireille Darc, tout autant - déjà à l'époque, est reprise avec un Jean Dujardin mis en scène par un Hazanavicius incarnant de nos jours cette qualité française (2006/2009) (pas vu non plus, merdalafin), marquée au coin de de ce quelque chose de réactionnaire qu'on aime à flatter chez le spectateur - on pourrait tout autant pointer le rôle des femmes, potiches inutiles et repos du guerrier) (toute une époque, hein)
(ah non, merde il est américain, OSS... c'est James - une autre classe quand même - Bond qui travaille pour STGME2) (oh so sorry ...!)
Au moins on est sûr que ce n'est pas SAS (mal qu'au linge)
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