Debout les marmites mitonnaient sexy sur le feu vicieux. Sorties des peaux quelques veines saillaient. L'huile se la grésillait. Son souffle tsunamié était d'un saccadé-piston.
(back from Napoli - che belle cità !) (je dis ça parce que ce réalisateur, Sergio Leone en l'occurrence, non encore apparu ici- voici, c'est réparé - tient une place particulière dans la biographie du commentateur (qui fait, apparemment école ?) ici à n'en pas douter on est dans une des cuisines qu'affectionnent particulièrement les mafieux de tous poils - ici il s'agit de Joe (aka Burt Youth - une seule fois vu, à jamais reconnu) les grésillements, les veines qui saillent, la cruauté, le machisme, l'horreur et l'illusion, tout y est (j'adore quand , vers la fin, on voit Noodles (alias Robert de Niro) regarder de loin son ami Max (James Woods, extra de duplicité) qui se jette (dirait-on) dans une benne à ordures qui déchiquette tout ce qu'elle touche...) (brrr : sanguinolent, libidinal, le grand amour et la prohibition, les haines, les meurtres, toutes les horreurs du monde, et un peu ici, ou là, quelque chose de la vraie nature crue et cruelle de l'histoire étazunienne) (ou du moins de sa représentation) (en un seul mot un chef d'oeuvre - et le dernier de Sergio Leone qui a été privé (par la Warner et par contrat - dépassement de 2h 45 à 3h 15 : les producteurs, parfois, sont de vrais connards) du montage final et qui est mort, sans doute pas uniquement par cette cause, dans un état de profonde tristesse (dommage, mais la vérité est, très souvent, assez mauvaise camarade)
La page complète était vraiment horrible. Mais avec ce que j'ai laissé tu as bien réussi à sentir l'odeur de la mort.Et au retour de Naples, la présence de la pieuvre.
6 Comments:
Les maris en veine saillaient.
Lui grillait. Soufflait.
Passer du poème express au poème court.
Merci.
Debout les marmites mitonnaient sexy sur le feu vicieux.
Sorties des peaux quelques veines saillaient.
L'huile se la grésillait.
Son souffle tsunamié était d'un saccadé-piston.
LU iCI EN SUc miEL
@ste Vous inventez le poème express expansé !
(back from Napoli - che belle cità !) (je dis ça parce que ce réalisateur, Sergio Leone en l'occurrence, non encore apparu ici- voici, c'est réparé - tient une place particulière dans la biographie du commentateur (qui fait, apparemment école ?) ici à n'en pas douter on est dans une des cuisines qu'affectionnent particulièrement les mafieux de tous poils - ici il s'agit de Joe (aka Burt Youth - une seule fois vu, à jamais reconnu) les grésillements, les veines qui saillent, la cruauté, le machisme, l'horreur et l'illusion, tout y est (j'adore quand , vers la fin, on voit Noodles (alias Robert de Niro) regarder de loin son ami Max (James Woods, extra de duplicité) qui se jette (dirait-on) dans une benne à ordures qui déchiquette tout ce qu'elle touche...) (brrr : sanguinolent, libidinal, le grand amour et la prohibition, les haines, les meurtres, toutes les horreurs du monde, et un peu ici, ou là, quelque chose de la vraie nature crue et cruelle de l'histoire étazunienne) (ou du moins de sa représentation) (en un seul mot un chef d'oeuvre - et le dernier de Sergio Leone qui a été privé (par la Warner et par contrat - dépassement de 2h 45 à 3h 15 : les producteurs, parfois, sont de vrais connards) du montage final et qui est mort, sans doute pas uniquement par cette cause, dans un état de profonde tristesse (dommage, mais la vérité est, très souvent, assez mauvaise camarade)
La page complète était vraiment horrible. Mais avec ce que j'ai laissé tu as bien réussi à sentir l'odeur de la mort.Et au retour de Naples, la présence de la pieuvre.
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