Il pleut ou il fait beau... (57)
Fumée du chien, ça me démange de loger encore quelques balles
en cadavre trop gracieux, jambes superbes dénudées jusqu'à l’aine.
Est-ce que rebondi s'affaisse en même temps que sa maîtresse ?
Je me tire de la pénombre macabre aux jalousies écartées raides,
je vomis fort, faut qu'on m'aide, le cadavre pâlit.
Je l'ai recouvert d'imper – elle gît, c'est achevé,
il faut que je m'échappe pour rester bien en vie,
terminée l'espionite, je m'arrache en chemisette Prince de Galles
avec le bas d'un complet sobre, pèlerin de taille moyenne.
Retenu par la fenêtre d'où le rideau tiré est parti,
où le mot disparu s'est volatilisé, j'entre en mélancolie,
entrevois le déluge en absent, l'imper beige c'est fini,
pluie ne fait plus bander, ni cheveux frisant sous les parapluies.
en cadavre trop gracieux, jambes superbes dénudées jusqu'à l’aine.
Est-ce que rebondi s'affaisse en même temps que sa maîtresse ?
Je me tire de la pénombre macabre aux jalousies écartées raides,
je vomis fort, faut qu'on m'aide, le cadavre pâlit.
Je l'ai recouvert d'imper – elle gît, c'est achevé,
il faut que je m'échappe pour rester bien en vie,
terminée l'espionite, je m'arrache en chemisette Prince de Galles
avec le bas d'un complet sobre, pèlerin de taille moyenne.
Retenu par la fenêtre d'où le rideau tiré est parti,
où le mot disparu s'est volatilisé, j'entre en mélancolie,
entrevois le déluge en absent, l'imper beige c'est fini,
pluie ne fait plus bander, ni cheveux frisant sous les parapluies.
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal
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