samedi 7 mars 2015

Il pleut ou il fait beau... (49)

Printemps dans le corsage en éclairage doux, champagne bulles, elle attend
mon retour d'échec comme un brasier que flammes lèchent capricieuses,
feu interne se répand en replis secrets dans son être, supplice
délectable jusqu'aux confins de la douleur : « le dénouement d'échec
a-t-il été mené à bien et ton rapt merdeux chassé loin ? ».
Ma riposte est brutale et gémissement lui échappe, rideaux tirés l'imper
s'écarte d'un côté puis de mon corps entier sexué,
la volupté s'enfonce en elle comme une torche en ignition,
bruissante d'un tourbillon de feu, impérieuse. Il pleut à Orly.
Alors qu'il pleut à Orly Manacoa nous écrase en sun.
L'échec est réussi oui, j'ai récupéré l'imper capital
sans même surfer entre les palmiers en vue de semer ventilateur,
mais secret des moumoutes est éventé, micros écrasés, tes cheveux emmêlés,
j'ai dérapé aux confins de tes lèvres capricieuses qui susurraient
des mots, inhalaient comme un désir de recomposer le pli disparu.
« Tout à l'heure un chien a gratté à la porte,
suis-le sans contacter un fort contingent d'hommes-grenouilles, suis ce chien ! ».
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal(le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.

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posted by Lucien Suel at 07:23