Cheval23 en Pirouésie (6/8)
Le 31 juillet 2014, à Pirou (Cotentin), concert Cheval23 (lire Cheval deux trois) dans le cadre du festival "Pirouésie". Concert filmé par Camille Philibert.
Cheval23 : Arnaud Mirland, guitare + Lucien Suel, textes et voix.
Ni bruit ni fureur (extrait de Canal mémoire) Première partie
Cheval23 : Arnaud Mirland, guitare + Lucien Suel, textes et voix.
Ni bruit ni fureur (extrait de Canal mémoire) Première partie
ni bruit ni fureur dans
la cathédrale de mes os
la cathédrale de mes os
soleil aveugle du futur
je ferme l'oeil à l'est
je ferme l'oeil à l'est
symétrie de chair torse
dans la moiteur optique
dans la moiteur optique
le futur j'ai confiance
je le dompte je le crée
je le dompte je le crée
ventre à ventre l'amour
protecteur noir et noir
protecteur noir et noir
oui j'attends je verrai
zoom mon coeur s'envole
zoom mon coeur s'envole
regarde-moi dans l'aube
le jardin n'attend plus
le jardin n'attend plus
je suis le terreau brun
je respire sous la lune
je respire sous la lune
le roseau trempé griffe
le papier l'encre trace
le papier l'encre trace
le bouddha décroise les
jambes le lotus s'ouvre
jambes le lotus s'ouvre
ne te retourne pas vois
vois le sable qui coule
vois le sable qui coule
il neige sur ton visage
trace d'un crime oublié
trace d'un crime oublié
ton corps s'est affirmé
parmi la brume chimique
parmi la brume chimique
la voilette de moire se
déchire dans les ronces
déchire dans les ronces
les siècles des siècles
la fatigue s'y accumule
la fatigue s'y accumule
entre mes jambes renaît
le feu braise et soleil
le feu braise et soleil
mon image brûle dans le
noir une flamme d'ombre
noir une flamme d'ombre
sacrifice de cendres et
balayures dans l'espace
balayures dans l'espace
dans ma poitrine les os
tètent le rayonnement x
tètent le rayonnement x
je devine dans la fumée
ton existence asphyxiée
ton existence asphyxiée
Libellés : Arnaud Mirland, Canal mémoire, cheval23, Lucien Suel, Performance, Pirouésie, Poésie sonore, Vers arithmogrammatiques, Vers justifiés, Vidéo
3 Comments:
poème "géométrique dans les spasmes" (comme dirait Belen)
Géométrie, certes, mais vivante et sensible...les lignes se décroisent et s'ouvrent comme les jambes de Bouddha et comme le lotus. « le jardin n'attend plus » Merci aussi pour :
« je suis le terreau brun »
Christiane
@Dominique, @Christiane, le poète géomètre arithmogrammaticien et jardinier vous remercie pour ces commentaires.
Bravo aussi, Christiane, pour toute la poésie publiée sur votre blog.
Amitiés
Lucien
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