Marcottes de Victor Hugo
1. Quatrain original (extrait de « Voici le printemps » in Toute la lyre)
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
2. Extraction de la marcotte par deux coupes transversales dans le corps du quatrain
3. Trois nouveaux quatrains à partir de la même marcotte
C’est un homme de grande capacité.
Il avale des Arbois tièdes en respirant à peine.
Il se soulage contre les arbres velus...
Les mousses frissonnent et se disent : « Tss ! Tss ! »
Le fantôme de grand-père Hugo
Flotte dans les bois tièdes ectoplasme squameux
Tous les arbres veillent son passage
Crépusculaire et se disent : « Il n’y a plus rien dans le Panthéon. »
Voici un régime de granivore
Vivant dans les bois tièdes et humides
Il engloutit glands et noyaux les arbres ventrus opinent
Et se disent : « Quel appétit ! »
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Victor Hugo
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------2. Extraction de la marcotte par deux coupes transversales dans le corps du quatrain
ME DE GRAN
BOIS TIEDES E
LES ARBRES V
ET SE DISENT
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------BOIS TIEDES E
LES ARBRES V
ET SE DISENT
3. Trois nouveaux quatrains à partir de la même marcotte
C’est un homme de grande capacité.
Il avale des Arbois tièdes en respirant à peine.
Il se soulage contre les arbres velus...
Les mousses frissonnent et se disent : « Tss ! Tss ! »
Le fantôme de grand-père Hugo
Flotte dans les bois tièdes ectoplasme squameux
Tous les arbres veillent son passage
Crépusculaire et se disent : « Il n’y a plus rien dans le Panthéon. »
Voici un régime de granivore
Vivant dans les bois tièdes et humides
Il engloutit glands et noyaux les arbres ventrus opinent
Et se disent : « Quel appétit ! »
Libellés : Lucien Suel, poème marcotté, Poésie
5 Comments:
Tu as si bien marquotté que l[']es poir[es] pourrons croquer.
Zéo ¦-)
La Conférence rime avec espérance mais ma préférée est doyenne de comices.
Sire, veuillez préciser! saires? sures? Nos avis seraient-ils diamétralement opposés en ce rayon? Que je cesse de tourner en bourrique comme une queue de veau, devot, Devos? Mais non, mais non... On se perd en conjonctions à la préfecture l'enquête est ouverte sur la question [rouge] [bien mure].
Zéo ;)
La voici : Comice
Me doutais bien, trop paresseuse pour aller vérifier et préférant jouer, mais me doutais bien qu'il y avait fruit ou semblable chose sous [p]roche!
¦-)))
Merci pour la branche!
Zéo ¦-)
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