Marcottes de Jean Moréas
1. Quatrain original (extrait de « L’automne » in Stances)
2. Extraction de la marcotte par deux coupes transversales dans le corps du quatrain
Naissant au profond du sillon
Les angoisses du jardinier s’évanouissent
A l’air libre comme un langage amoureux
Un bégaiement muet de déduction dialectique
Dans l’eau profonde et boueuse de l’étang
Stagnent les restes du jardin d’Eden
Comme un langage corrompu
Un creux navet de dédouanement démocratique
Le noyau profond
Les racines du jardinier
Laborare orare un langage des Rogations
Un bouquet de dédicaces oubliées
Extrait de Poèmes marcottés des quatre saisons, éditions Contre-allées, Montluçon 2005
De l’arbre au profond feuillage,
Des parterres du jardin
La brise tire un langage
D’allégresse et de dédain.
Des parterres du jardin
La brise tire un langage
D’allégresse et de dédain.
Jean Moréas, Stances.
----------------------------------------------------------------------------------------2. Extraction de la marcotte par deux coupes transversales dans le corps du quatrain
AU PROFOND
ES DU JARDI
E UN LANGA
ET DE DÉD
3. Trois nouveaux quatrains à partir de la même marcotteES DU JARDI
E UN LANGA
ET DE DÉD
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Naissant au profond du sillon
Les angoisses du jardinier s’évanouissent
A l’air libre comme un langage amoureux
Un bégaiement muet de déduction dialectique
Dans l’eau profonde et boueuse de l’étang
Stagnent les restes du jardin d’Eden
Comme un langage corrompu
Un creux navet de dédouanement démocratique
Le noyau profond
Les racines du jardinier
Laborare orare un langage des Rogations
Un bouquet de dédicaces oubliées
Lucien Suel
Extrait de Poèmes marcottés des quatre saisons, éditions Contre-allées, Montluçon 2005
Libellés : Lucien Suel, poème marcotté, Poésie
2 Comments:
joli !
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