vendredi 3 octobre 2008

Les Coleman (fin)

Les marionnettes du théâtre d’ombres luttèrent jusqu’à la mort.
Marque-page : domestique analphabète.
Les ampoules nues ne connaissent pas la honte.
Même quand la peinture fut sèche, il continua de faire attention.
La date de vente sur la carte de Noël était le 7 octobre.
Une chose sûre : la certitude que le doute est tout ce qui nous reste.
Il toucha sa jambe de bois dans l’espoir que cela lui porterait bonheur.
Nous sommes constamment notre propre compagnie.
Certains tournent en rond tandis que d’autres se tapent la tête contre les murs.
Les objets inanimés n’ont pas de système reproductif.
Certains parmi mes meilleurs amis ne me connaissent pas.
Pesanteur : sorte de colle.
Tous les systèmes de reproduction sont approximatifs.
Mort : sommeil sans cauchemars concernant la mort.
L’eau sale a besoin d’être lavée, comme n’importe quoi d’autre.
La nourriture est sans appétit.
Noyade : mauvaise façon de nager.
Une bonne serrure sur la porte éloigne le médecin.
S’asseoir sur le siège des toilettes excite le téléphone.
Cake : assemblage de miettes.
Aime chaque heure de chaque minute !
Le temps, c’est de l’argent qui achète du temps.
La vie d’un cimetière.
Etre réincarné en lemming.
Moitié : quelque chose qui possède une autre moitié.
Les chaises assises autour de la table attendent patiemment.
La tirelire du pauvre n’a que sa fente sur le couvercle.
Le meilleur moyen de libérer la connaissance enfermée dans un livre est de le brûler.
Nous sommes aveugles face à l’invisible.
Les gens dans la télévision ne nous voient pas.
Un point final avec des illusions de grandeur.

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posted by Lucien Suel at 08:24