jeudi 19 juillet 2007

Propylée de glace (4)

Propylée de glace
feuilleton de l’été pourri
par Lucien Suel

4.
L'absorption de toute la force née
du travail de la population adulte
est la limite supérieure naturelle
de l'exploitation du sol
alors que
la satisfaction des besoins-navets
de la consommation selon l'échelle
de l'hygiène normale devrait avoir
l'intention de rejoindre la limite
inférieure. Les percussionnistes à
peau
ne falsifient presque pas les
chemins qui mènent à la compassion
larmoyante. Partout les décisions,
les trains, les armes blanches, la
vertu se prennent par la tête. Les
gens de problèmes envahissent vite
la page. Ils mûrissent la trahison
et la perfidie. Leur intelligence,
leurs aspirations sont opaques car
la convivialité suppose que l'on a
opéré l'industrie du mieux. Ce fut
à Delft, en l'année 1677, qu'un M.
Antonie Van Leeuwenhoek admira sur
une plaque de microscope, pour une
première fois dans ce monde un jet
de spermatozoïdes humains. Ceci ne
peut être mis en doute. La vision,
inattendue de cet échafaudage, lui
fit gonfler le ballon du savoir et
entraîna un saut qualitatif du vif
alors que le hasard perdait son dû
et sa faculté d'amener la chute de
l'arbre du rien et du râle. Aucune
oeuvre d'art ne pourrait à compter
de cet instant soutenir la maladie
de la destruction. Les oeufs suent
dans la machinerie formidable d'un
labyrinthe lumineux. L'homme isole
son corps dans la jeunesse glabre.
à suivre...

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posted by Lucien Suel at 15:21