vendredi 10 mars 2006

Un poème d'Edward Thomas (1878-1917)

Les grandes orties.
Les grandes orties recouvrent, comme elles l'ont toujours fait
Ces derniers printemps, la herse rouillée, la charrue
Depuis longtemps hors d'usage, et le rouleau de pierre :
Seule la souche d'orme dépasse encore les orties.

C'est dans la cour de la ferme mon coin préféré :
Autant que n'importe quelle floraison éblouie
J'aime cette poudre sur les orties, toujours présente
Sauf à révéler la douceur d'une averse.
Edward Thomas
traduit de l'anglais par Lucien Suel

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posted by Lucien Suel at 09:17

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

très belle, délicieuse traduction pour un bien beau poème.

06:09  

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