(j'ai l'impression de voir, dans l'image là, la petite Mauricette, mais avant ses mésaventures) c'est vraiment une scène du film (toutes choses égales par ailleurs) l'instituteur (tu vois qui hein ?) avec sa blouse grise et ses méthodes qui font peur et indignent les abrutis - les inspecteurs comme des charognards - enfin passons laissons ces à-côtés : l'important, ce sont les enfants, leur éveil, les aspects trouvés sur le motif comme disent les peintres - une merveille de classe si tu veux mon avis (Bernard Blier dans le rôle : quelque chose de parfait - il a 33 ans, il est drôle et doux - j'ignorai qu'il naquit à Buenos-Aires, mais on en apprend tous les jours) - à la musique, Vladimir Kosma - le réalisateur a changé de nom du fait du nazisme (Dreyfus juif ainsi que moi, mais seulement pour les antisémites) (il est de 1909)(anarcho-syndicaliste puis communiste) on a oublié, la jeune garde de la nouvelle vague a foutu ce genre de réalisateurs à la poubelle - mais on s'en souvient quand même ("nous entrerons dans la carrière (disait Léo) quand on aura cassé la gueule à nos aînés" - et c'est un peu contre ce genre d'emporte-pièce que l'éducation des enfants est faite dans le film) les enfants les rires la joie les pleurs - noir et blanc peut-être mais scénario d'airain ( dû à Elise Freinet et la méthode magnifique pour les enfants) et le monsieur Pascal incarné par BB est donc ce fameux Célestin - classiquissime aussi mais il y en aurait des milliers - adorable et tellement vrai - L'École buissonnière (Jean-Paul Le Chanois, 1949) (quand on y repense, on en a des frissons)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
4 Comments:
(j'ai l'impression de voir, dans l'image là, la petite Mauricette, mais avant ses mésaventures) c'est vraiment une scène du film (toutes choses égales par ailleurs) l'instituteur (tu vois qui hein ?) avec sa blouse grise et ses méthodes qui font peur et indignent les abrutis - les inspecteurs comme des charognards - enfin passons laissons ces à-côtés : l'important, ce sont les enfants, leur éveil, les aspects trouvés sur le motif comme disent les peintres - une merveille de classe si tu veux mon avis (Bernard Blier dans le rôle : quelque chose de parfait - il a 33 ans, il est drôle et doux - j'ignorai qu'il naquit à Buenos-Aires, mais on en apprend tous les jours) - à la musique, Vladimir Kosma - le réalisateur a changé de nom du fait du nazisme (Dreyfus juif ainsi que moi, mais seulement pour les antisémites) (il est de 1909)(anarcho-syndicaliste puis communiste) on a oublié, la jeune garde de la nouvelle vague a foutu ce genre de réalisateurs à la poubelle - mais on s'en souvient quand même ("nous entrerons dans la carrière (disait Léo) quand on aura cassé la gueule à nos aînés" - et c'est un peu contre ce genre d'emporte-pièce que l'éducation des enfants est faite dans le film) les enfants les rires la joie les pleurs - noir et blanc peut-être mais scénario d'airain ( dû à Elise Freinet et la méthode magnifique pour les enfants) et le monsieur Pascal incarné par BB est donc ce fameux Célestin - classiquissime aussi mais il y en aurait des milliers - adorable et tellement vrai - L'École buissonnière (Jean-Paul Le Chanois, 1949) (quand on y repense, on en a des frissons)
Très beau !
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
le poney souffla des centaines de fois
Enregistrer un commentaire
<< Home