jeudi 22 avril 2021

Poème express n° 846

posted by Lucien Suel at 07:25

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

(formidable) (adapté (mal dit-elle) d'un roman de Marguerite) oui il y avait une terrasse, la maison était sur pilotis, et la mer revenait et revenait et revenait encore combattre les cultures - après, pour savoir de laquelle parle le poème, il faut choisir : soit la mère (elle n'a pas de prénom) soit la fille (Suzanne, j'aime beaucoup ce prénom, Suzanne, il ressemble à Marguerite, il me semble) (j'aime aussi Marguerite, sans doute aussi parce qu'il commence comme Mauricette) (la nouvelle, je ne la connais pas, mais je sais qu'elle a pleuré - elle a beaucoup pleuré - et ce que je sais en revanche aussi, comme je crois nous le savons tous (et toutes) c'est que nous ne resterons pas sur cette terrasse à regarder la mer détruire (ah détruire...) ce que nous avons bâti) (ça peut être du côté de l'embouchure du Mékong, comme n'importe où ailleurs : sur Terre toujours, sur Terre on trouvera la mer) (après il me semble que le livre était tellement mieux... - mais entre le cinéma et la littérature, il n'y a pas à tenter de comparaison (et de toutes les manières et très souvent la comparaison, c'est con) (René Clément qui réalise (il est de 13) a quarante cinq ans - je ne crois pas qu'il ait invité Marguerite sur le tournage - Anthony Perkins qui joue le frère est suffisamment cruel - Sylvana Mangano, la Suzanne, est une merveille - et la mère (Jo Van Fleet, on se souvient d'elle dans "La Rose Tatouée" (Daniel Mann, 1955) deuxième rôle, avec Anna Magnani (tellement magnifique) et Burt Lancaster (...)) non mais Marguerite n'a pas aimé le film parce qu'il trahit le livre (les deux enfants ne restent pas, la mère ne meurt pas d'épuisement, non, ou du moins pas ici) mais il porte quand même en lui cette ambiance délétère (cette chaleur, cette sueur, ces miasmes des colonialismes, piastres, escroqueries et esclavages) (pas si mal) Barrage contre le Pacifique (René Clément, 1958) (production italo-américaine Dino de Laurentis pour (et avec) la Columbia; musique Nino Rota...)(d'après Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras (qu'on aime toujours))

07:59  
Blogger Lucien Suel said...

Parfait !

08:11  
Anonymous ste said...

elle laissa la main se serrer

12:14  

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