(formidable) (adapté (mal dit-elle) d'un roman de Marguerite) oui il y avait une terrasse, la maison était sur pilotis, et la mer revenait et revenait et revenait encore combattre les cultures - après, pour savoir de laquelle parle le poème, il faut choisir : soit la mère (elle n'a pas de prénom) soit la fille (Suzanne, j'aime beaucoup ce prénom, Suzanne, il ressemble à Marguerite, il me semble) (j'aime aussi Marguerite, sans doute aussi parce qu'il commence comme Mauricette) (la nouvelle, je ne la connais pas, mais je sais qu'elle a pleuré - elle a beaucoup pleuré - et ce que je sais en revanche aussi, comme je crois nous le savons tous (et toutes) c'est que nous ne resterons pas sur cette terrasse à regarder la mer détruire (ah détruire...) ce que nous avons bâti) (ça peut être du côté de l'embouchure du Mékong, comme n'importe où ailleurs : sur Terre toujours, sur Terre on trouvera la mer) (après il me semble que le livre était tellement mieux... - mais entre le cinéma et la littérature, il n'y a pas à tenter de comparaison (et de toutes les manières et très souvent la comparaison, c'est con) (René Clément qui réalise (il est de 13) a quarante cinq ans - je ne crois pas qu'il ait invité Marguerite sur le tournage - Anthony Perkins qui joue le frère est suffisamment cruel - Sylvana Mangano, la Suzanne, est une merveille - et la mère (Jo Van Fleet, on se souvient d'elle dans "La Rose Tatouée" (Daniel Mann, 1955) deuxième rôle, avec Anna Magnani (tellement magnifique) et Burt Lancaster (...)) non mais Marguerite n'a pas aimé le film parce qu'il trahit le livre (les deux enfants ne restent pas, la mère ne meurt pas d'épuisement, non, ou du moins pas ici) mais il porte quand même en lui cette ambiance délétère (cette chaleur, cette sueur, ces miasmes des colonialismes, piastres, escroqueries et esclavages) (pas si mal) Barrage contre le Pacifique (René Clément, 1958) (production italo-américaine Dino de Laurentis pour (et avec) la Columbia; musique Nino Rota...)(d'après Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras (qu'on aime toujours))
Clermont-Ferrand, semaine de la poésie, en mars 2024
Dunkerque, performance au LAAC, le 5 mai 2024
Hazebrouck, pour les 30 ans du Marais du livre, le 5 septembre 2024
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février 2025, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril 2025 à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
BULLY LES MINES, le 15 novembre 2025, je serai présent au Salon du Livre organisé par la Médiathèque
TOULOUSE, le 13 janvier 2026, à La Cave Poésie René-Gouzenne, exposition, lecture-performance... plus d'informations bientôt
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3 Comments:
(formidable) (adapté (mal dit-elle) d'un roman de Marguerite) oui il y avait une terrasse, la maison était sur pilotis, et la mer revenait et revenait et revenait encore combattre les cultures - après, pour savoir de laquelle parle le poème, il faut choisir : soit la mère (elle n'a pas de prénom) soit la fille (Suzanne, j'aime beaucoup ce prénom, Suzanne, il ressemble à Marguerite, il me semble) (j'aime aussi Marguerite, sans doute aussi parce qu'il commence comme Mauricette) (la nouvelle, je ne la connais pas, mais je sais qu'elle a pleuré - elle a beaucoup pleuré - et ce que je sais en revanche aussi, comme je crois nous le savons tous (et toutes) c'est que nous ne resterons pas sur cette terrasse à regarder la mer détruire (ah détruire...) ce que nous avons bâti) (ça peut être du côté de l'embouchure du Mékong, comme n'importe où ailleurs : sur Terre toujours, sur Terre on trouvera la mer) (après il me semble que le livre était tellement mieux... - mais entre le cinéma et la littérature, il n'y a pas à tenter de comparaison (et de toutes les manières et très souvent la comparaison, c'est con) (René Clément qui réalise (il est de 13) a quarante cinq ans - je ne crois pas qu'il ait invité Marguerite sur le tournage - Anthony Perkins qui joue le frère est suffisamment cruel - Sylvana Mangano, la Suzanne, est une merveille - et la mère (Jo Van Fleet, on se souvient d'elle dans "La Rose Tatouée" (Daniel Mann, 1955) deuxième rôle, avec Anna Magnani (tellement magnifique) et Burt Lancaster (...)) non mais Marguerite n'a pas aimé le film parce qu'il trahit le livre (les deux enfants ne restent pas, la mère ne meurt pas d'épuisement, non, ou du moins pas ici) mais il porte quand même en lui cette ambiance délétère (cette chaleur, cette sueur, ces miasmes des colonialismes, piastres, escroqueries et esclavages) (pas si mal) Barrage contre le Pacifique (René Clément, 1958) (production italo-américaine Dino de Laurentis pour (et avec) la Columbia; musique Nino Rota...)(d'après Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras (qu'on aime toujours))
Parfait !
elle laissa la main se serrer
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