(une douche, tu es sûr ? je ne me souviens plus mais j'en ai le sentiment) il y a le fait de parler d'un film français auquel le P/E* fait référence; français on s'en fout mais quand même; il y a le numéro (ce sera pour jeudi, je suppose), il y a la narration qui m'influence - un type sous une douche qui va aller boire une bière - il y a le début du Doulos (Jean-Pierre Melville, 1962) où on sait (?) que le type vient de prendre une douche - ça ne me va pas, c'est le matin, j'ai trouvé autre chose d'abord : une affaire d'un type rincé (et puis la douche brûlante) (le héros (il n'a pas de nom - il y a à peine un scénario mais il y a le livre) déambule - déambule encore, il se peut qu'un orage le rince - déambule et dort) (il ne prend pas de douche non plus, dans le film, mais ses chaussettes (il en possède huit, dont deux sur ses pieds) se trouvent dans la bassine de plastique rose (peut-être est-ce un rôle dans le film - sans doute - probablement) un détachement (j'interprète) un oubli, une descente - il ne boit pas, je ne crois pas, j'ai le sentiment qu'il se retrouve, à un moment, dans cette espèce de restaurant qu'il y avait à Montparnasse, très peu cher (Roger la frite) - j'ai ce sentiment, il y avait quelque chose de tellement vrai et humain, quelque chose qui ne voulait plus rien, plus de rien (est-ce que c'est le cas ici, je ne sais pas bien le dire : ça m'est apparu pourtant... Un homme qui dort (Bernard Queysanne, 1974) un peu plus d'une heure d'ennui - mais filmer l'ennui, c'est un peu comme filmer le vent, comment est-ce possible ? - (scénario Georges Perec tiré de son livre, lu off par Ludmila Mikaël) (dans le rôle titre (le seul rôle d'ailleurs, sinon la bassine) Jacques Spiesser)
NB : Tant que la situation n'est pas redevenue "normale", je ne participe à aucun événement culturel en public et je ne prends pas les transports en commun tant que le port du masque est obligatoire.
"La Justification de l'abbé Lemire" Réédition aux éditions Faï Fioc.
Contact : edfaifioc@gmail.com
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"Ourson les neiges d'antan ?" Livre-album, collaboration entre Lucien Suel et le peintre et graveur William Brown. Aux éditions Pierre Mainard.
Contact : mainardeditions@free.fr
2 Comments:
(une douche, tu es sûr ? je ne me souviens plus mais j'en ai le sentiment) il y a le fait de parler d'un film français auquel le P/E* fait référence; français on s'en fout mais quand même; il y a le numéro (ce sera pour jeudi, je suppose), il y a la narration qui m'influence - un type sous une douche qui va aller boire une bière - il y a le début du Doulos (Jean-Pierre Melville, 1962) où on sait (?) que le type vient de prendre une douche - ça ne me va pas, c'est le matin, j'ai trouvé autre chose d'abord : une affaire d'un type rincé (et puis la douche brûlante) (le héros (il n'a pas de nom - il y a à peine un scénario mais il y a le livre) déambule - déambule encore, il se peut qu'un orage le rince - déambule et dort) (il ne prend pas de douche non plus, dans le film, mais ses chaussettes (il en possède huit, dont deux sur ses pieds) se trouvent dans la bassine de plastique rose (peut-être est-ce un rôle dans le film - sans doute - probablement) un détachement (j'interprète) un oubli, une descente - il ne boit pas, je ne crois pas, j'ai le sentiment qu'il se retrouve, à un moment, dans cette espèce de restaurant qu'il y avait à Montparnasse, très peu cher (Roger la frite) - j'ai ce sentiment, il y avait quelque chose de tellement vrai et humain, quelque chose qui ne voulait plus rien, plus de rien (est-ce que c'est le cas ici, je ne sais pas bien le dire : ça m'est apparu pourtant...
Un homme qui dort (Bernard Queysanne, 1974) un peu plus d'une heure d'ennui - mais filmer l'ennui, c'est un peu comme filmer le vent, comment est-ce possible ? - (scénario Georges Perec tiré de son livre, lu off par Ludmila Mikaël) (dans le rôle titre (le seul rôle d'ailleurs, sinon la bassine) Jacques Spiesser)
goutte d'os
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