(c'est une affaire avec le méchant, c'est un peu quand ce dernier est réussi que le film va son train - personne n'est dupe cependant : ce genre de recette de cuisine ne fonctionne pas nécessairement, M le maudit, un de mes films préférés en serait l'illustration contraire) j'ai pensé à ce film de R.W. Fassbinder, "Tous les autres s'appellent Ali" (1974) où il y a un vrai méchant - c'est lui qui est venu mais je ne sais pourquoi, ça ne (me) va pas - le patron de Ali, raciste et ignoble - le maquillage des joues, je pense) (juste après m'est venue cette image de "La chute des dieux" (je traduis "La caduta degli dei") à cause de ces joues maquillées et de ce malheureux (et odieux) Martin (Helmut Berger) qui se grime en Marlène Dietrich - c'est ce qui convient, il me semble, glaçant, terrible, immonde - (le type va jusqu'à violer sa mère) '=(Ingrid Thulin, glaçante) (Oedipe quand tu nous tiens...) son âme damnée (oui, voilà) son beau-père ne vaut pas mieux (Dirk Bogarde, majestueux et d'autant plus terrifiant) j'ai pensé aussi à ce livre d'Eric Vuillard "L'ordre du jour" (goncourt 17 chez actes sud) qui raconte les soutiens dont bénéficièrent les nazis auprès de quelques grandes familles (ici, les Krupp, très probablement) durant les premières années trente et suivantes - et dans la même suite d'idée à cet essai dû à Johann Chaputot "Libres d'obéir" (gallimard, 2020) qui indique que la direction des hommes (et des femmes) au sein des entreprises tient de l'idéologie du troisième royaume (reich, nazi) - c'est le monde d'aujourd'hui - ce sont les turpitudes de la deuxième guerre, la cupidité, la hargne, la haine - c'est le monde d'aujourd'hui, mais c'est aussi la guerre et l'horreur à l'état presque pur - tous les pires vices dont souffre l'humanité - une mise en scène de diamant - une terreur (musique Maurice Jarre, splendide, image Pasqualino de Santis) - un des chefs d'oeuvre de Luchino Visconti : Les Damnés (1969) formidable description et analyse
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
BULLY LES MINES, le 15 novembre, je serai présent au Salon du Livre organisé par la Médiathèque
2 Comments:
ton vache
(c'est une affaire avec le méchant, c'est un peu quand ce dernier est réussi que le film va son train - personne n'est dupe cependant : ce genre de recette de cuisine ne fonctionne pas nécessairement, M le maudit, un de mes films préférés en serait l'illustration contraire) j'ai pensé à ce film de R.W. Fassbinder, "Tous les autres s'appellent Ali" (1974) où il y a un vrai méchant - c'est lui qui est venu mais je ne sais pourquoi, ça ne (me) va pas - le patron de Ali, raciste et ignoble - le maquillage des joues, je pense) (juste après m'est venue cette image de "La chute des dieux" (je traduis "La caduta degli dei") à cause de ces joues maquillées et de ce malheureux (et odieux) Martin (Helmut Berger) qui se grime en Marlène Dietrich - c'est ce qui convient, il me semble, glaçant, terrible, immonde - (le type va jusqu'à violer sa mère) '=(Ingrid Thulin, glaçante) (Oedipe quand tu nous tiens...) son âme damnée (oui, voilà) son beau-père ne vaut pas mieux (Dirk Bogarde, majestueux et d'autant plus terrifiant) j'ai pensé aussi à ce livre d'Eric Vuillard "L'ordre du jour" (goncourt 17 chez actes sud) qui raconte les soutiens dont bénéficièrent les nazis auprès de quelques grandes familles (ici, les Krupp, très probablement) durant les premières années trente et suivantes - et dans la même suite d'idée à cet essai dû à Johann Chaputot "Libres d'obéir" (gallimard, 2020) qui indique que la direction des hommes (et des femmes) au sein des entreprises tient de l'idéologie du troisième royaume (reich, nazi) - c'est le monde d'aujourd'hui - ce sont les turpitudes de la deuxième guerre, la cupidité, la hargne, la haine - c'est le monde d'aujourd'hui, mais c'est aussi la guerre et l'horreur à l'état presque pur - tous les pires vices dont souffre l'humanité - une mise en scène de diamant - une terreur (musique Maurice Jarre, splendide, image Pasqualino de Santis) - un des chefs d'oeuvre de Luchino Visconti : Les Damnés (1969) formidable description et analyse
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