samedi 5 mars 2016

C’est le matin que l’on grandit (32)


La feuille morte au bout du doigt, la goutte pleine au bout du toit, le chat au bord du dossier, le chant du merle sur la pluie
le fil à linge remis au piquet, le bouddha à la goutte au nez, l'escalator de la fumée du clope, la cendre qui n'arrête pas de voler. Entre midi et deux, le temps oublie de passer, derrière les rideaux du théâtre d'eau.
Cédric Bernard

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posted by Lucien Suel at 08:50

3 Comments:

Blogger FRANKIE PAIN said...

très belle appliquation du Haikou japonais et délicieux à lire recevoir un matin où l'hulmeur n'est pas dans la joie cela me rince. merci monsieur d'avoir participé à mon bonheur matinal

10:20  
Blogger Unknown said...

Spatialisation des abords--- Murielle Compère-Demarcy.

11:53  
Blogger Lucien Suel said...

@Frankie Très heureux d'avoir participé à votre bonheur du rinçage de l'aube.
@Mcdem Merci pour la visite. Vous allez succéder à Cédric Bernard dans quelques semaines !

16:42  

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