C’est le matin que l’on grandit (31)
Le
petit matin, grivois malgré lui,
aperçoit les fesses des nues rosies par la fraîche, surprises par
le jour qui allume la lumière si tôt et par la couverture
lascivement glissée. Il ne détourne pas le regard, et tend les
paumes.
Cédric Bernard
Libellés : C'est le matin que l'on grandit, Cédric Bernard, Invité du Silo
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