Une lettre de Mauricette à Evelyne
Des archives de
Mauricette Beaussart, nous exhumons cette
lettre en vers justifiés à Evelyne S. Nourtier écrite en 1988.
Chère amie je
propose à
vivre une folie
vitale.
Monde pauvre !
Pelotons
Dans ton giron,
rayonne
D’extase en la
chapelle
Close amoureusement
: ô
Con aspirant le
paradis
Et rêvant des tripes
au
Chaud, ô con, je ne
ris
Pas à part entière
tous
Les jours.
Continuelle,
Une poésie au cœur
sale
Naufragé de sauvage
île
Déserte. Elle, nue,
est
La volonté de notre
âme
Faible. Des
centaines à
Préparer, à chaque
coin
De rue, à tendre la
vie
De notre isolement.
Les
Tabous dans la rue
pour
S’y avilir, s'y
noyer à
L’œil et au doigt !
Con
Tact Ricochet ! Elle
se
Touche elle-même.
Nous,
Nous sentons dans
leurs
Kiosques nécessaires
et
Consacrées, uniques
car
Différentes. Ô
Evelyne,
Êtes-vous partante ?
On
Créera un parti
pourri.
La vie franco de
port à
Cohabiter.
Seriez-vous,
Souriez-vous ?
Partons.
Lançons l'opération
: À
Geindre au fond du
veau
Général libre. Les
cors
Donnés de toute barmaid
Seront insérés tous
les
Deux mois dans
chacune.
C'est le gage
important
De ce contrôle chez
les
Revendeurs. Nous trions
Les fiches
éventuelles.
Action gratuite bien
de
Ces attendus. Aucune
de
Ces responsabilités
n'a
Cours dans le
matériel.
Bien entendu, nous
nous
Communiquons cette
vie.
Quoiqu'il puisse
nous y
Encourir. Sororalement.
Mauricette Beaussart.
Libellés : Archives, Mauricette B., Vers justifiés
2 Comments:
(on ne savait pas cette essence (disons) de sexualité génitale chez notre amie, mais la retrouver ici semble (m')indiquer qu'elle a probablement, quelques fois, terrassé le mal dont elle souffre depuis tant d'années : j'en suis heureux) (et merci pour la dédicace du poème express 00597) (la chambre jaune)
On apprendra encore bien des choses à propos de Mauricette.
Je vous en prie, la chambre jaune vous sied bien.
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