Il pleut ou il fait beau... (40)
Pneus chuintent des voitures sur bitume, éclaboussent de reflets sur plis
les pantalons alignés en attente de mini-bus derrière rideaux de grisaille.
Bus direction « Cocoterie » tarde, en filature d'aéré, corps en dissimulation
derrière deux femmes de mœurs légères embauchées pour attention à chantourner
– alors que je rêve d'escalader au galop marches d'escaliers
à lourde rampe de bois patiné sans glisser avec barillet pourvu.
Ces prostituées gravitaient en rues de Manacoa portant nom de fleuve,
j'ai entendu leur voix froufroutantes mêlées au dégoulis de caillasse
et maintenant, à l'arrêt de bus, corps des alignés hésitent
à pivoter en chœur pour écouter les légères en mœurs conférer,
ouïe tendue vers voix de rocailles semblant déglutir gravières de sperme,
fragments éboulés, syndrome du Petit Poucet ; alignés suivent une boussole viciée !
J'ai l'assurance du non-repérable, du poudré blanc émaillant narines,
de surcroît encolure d'imper croise ses pointes usées à mi-nez.
Alignés s'égayent, paient avant la montée des putes pour Cocoterie,
s'effacent devant les femmes et bourdonnent en mouches butées alentours.
A Cocoterie, porteur de plumes attend l'aéré glissé en manufacture,
coquettes viennent laisser bruire froufrous, puis s'éboulent en froufrouteries salaces,
approchent en rebroussant tout ce qui peut être écarté en impudeur.
Il pleut, il bout, ses vapeurs en émeute filent en coin,
rattrapent coquettes derrière appentis. Je saisis cette disparition et empoigne mallette :
rien d'écrit dedans mais quatre plumes – et pas de paon –
d'autruches – celles qu'il use sur l'aéré en ventilant.
les pantalons alignés en attente de mini-bus derrière rideaux de grisaille.
Bus direction « Cocoterie » tarde, en filature d'aéré, corps en dissimulation
derrière deux femmes de mœurs légères embauchées pour attention à chantourner
– alors que je rêve d'escalader au galop marches d'escaliers
à lourde rampe de bois patiné sans glisser avec barillet pourvu.
Ces prostituées gravitaient en rues de Manacoa portant nom de fleuve,
j'ai entendu leur voix froufroutantes mêlées au dégoulis de caillasse
et maintenant, à l'arrêt de bus, corps des alignés hésitent
à pivoter en chœur pour écouter les légères en mœurs conférer,
ouïe tendue vers voix de rocailles semblant déglutir gravières de sperme,
fragments éboulés, syndrome du Petit Poucet ; alignés suivent une boussole viciée !
J'ai l'assurance du non-repérable, du poudré blanc émaillant narines,
de surcroît encolure d'imper croise ses pointes usées à mi-nez.
Alignés s'égayent, paient avant la montée des putes pour Cocoterie,
s'effacent devant les femmes et bourdonnent en mouches butées alentours.
A Cocoterie, porteur de plumes attend l'aéré glissé en manufacture,
coquettes viennent laisser bruire froufrous, puis s'éboulent en froufrouteries salaces,
approchent en rebroussant tout ce qui peut être écarté en impudeur.
Il pleut, il bout, ses vapeurs en émeute filent en coin,
rattrapent coquettes derrière appentis. Je saisis cette disparition et empoigne mallette :
rien d'écrit dedans mais quatre plumes – et pas de paon –
d'autruches – celles qu'il use sur l'aéré en ventilant.
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal
2 Comments:
avec il pleut ou il fait beau , me sens soumise au syndrome du Petit Poucet..à suivre
Merci Anna. Un Petit Poucet en imper... (pas vert !)
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