Il pleut ou il fait beau... (31)
Alors que je devrais me précipiter chez l'assembleur de cheveux
je reste amorphe en siège, barres de plastique blanc froissant chemisette
s'insèrent en peau comme en fusion et sous la pression,
pas de moule établi, je dis à ma tête à chaud,
on va s'étaler sur teck et fondre entre les lattes !
Pourtant battement des mèches devraient me conduire droit chez le perruquier ;
le cheveu fantasque de l'aéré c'est de la qualité,
rien ne bouge d'ordinaire ou tout s'envole en masse,
et que des boucles isolées frémissent, que touffes vibrent en tremblements
sur certaines zones esseulées laissant ailleurs un calme saisissant sur à-plat
informent du raffiné de l'assembleur et d'un rare savoir-faire.
Mais je reste là à surveiller l'aéré et le ventilateur,
le ventilé à sueur brune et l'aérateur à bosse sous trench
– comment oublier les menaces proférées aux coutures apparentes de mon outil
après qu'on a visé à l'aide de chromes décolorés
mes genoux en leur lançant en jointure un monstre de métal.
Je guette, alors que bise vicieuse balaie chemin entre les terrasses,
flaques frisent, même avec boue qui les épaissit elles se soulèvent
et leurs arêtes floues soulignent au-delà le sourire du ventilé baba ;
tout en torsions psychologiques il mijote coup fourré, accompagné en sous-main
d'une musique enregistrée développant sur bande magnétique une mélodie sirupeuse
qui donne envie de plonger en piscine en badinant sous palmiers.
Je pense à elle et ça me redonne notion de paradis,
j'effeuille les fibres effilochées de mon peignoir ouvert comme marguerite.
je reste amorphe en siège, barres de plastique blanc froissant chemisette
s'insèrent en peau comme en fusion et sous la pression,
pas de moule établi, je dis à ma tête à chaud,
on va s'étaler sur teck et fondre entre les lattes !
Pourtant battement des mèches devraient me conduire droit chez le perruquier ;
le cheveu fantasque de l'aéré c'est de la qualité,
rien ne bouge d'ordinaire ou tout s'envole en masse,
et que des boucles isolées frémissent, que touffes vibrent en tremblements
sur certaines zones esseulées laissant ailleurs un calme saisissant sur à-plat
informent du raffiné de l'assembleur et d'un rare savoir-faire.
Mais je reste là à surveiller l'aéré et le ventilateur,
le ventilé à sueur brune et l'aérateur à bosse sous trench
– comment oublier les menaces proférées aux coutures apparentes de mon outil
après qu'on a visé à l'aide de chromes décolorés
mes genoux en leur lançant en jointure un monstre de métal.
Je guette, alors que bise vicieuse balaie chemin entre les terrasses,
flaques frisent, même avec boue qui les épaissit elles se soulèvent
et leurs arêtes floues soulignent au-delà le sourire du ventilé baba ;
tout en torsions psychologiques il mijote coup fourré, accompagné en sous-main
d'une musique enregistrée développant sur bande magnétique une mélodie sirupeuse
qui donne envie de plonger en piscine en badinant sous palmiers.
Je pense à elle et ça me redonne notion de paradis,
j'effeuille les fibres effilochées de mon peignoir ouvert comme marguerite.
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal
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