mercredi 29 octobre 2014

Tours et détours (1/3)


C'est un train à prendre. J'ai gaffé.
Sans doute. Cela ne me tourmente pas,
pas plus. Rien. Sur le pouls, le coup
de mon coeur battait la charade. Dans
les débuts, j'avais éliminé la raison
radicalement. Seule, une tarte maison
pouvait me donner un renforcement des
plus positifs. A force de faire clown
blanc, je transpire un peu. La farine
s'agglutine dans les pattes des oies.

On m'assied de force avec une semelle
de caoutchouc, comme si je pénétrais,
l'air emprunté, dans un nouveau monde
idyllique (sic). L'union syndicale du
monde piscicole rejoint la fédération
des mollusques. La démocratie avance.

Mes jambes se détachent. Ma gorge est
sèche. Le médecin est malade. Dieu va
mieux. J'ai parlé pour le plaisir. Je
n'étais pas payé pour être contrarié.

C'était avant. J'étais dans une tour.
Je filais parfois pour un autre tour,
tour de piste à l'université : poésie
très ordinaire & poèmes élémentaires.

Toujours les tours sont des trous sur
le miroir des eaux. Toujours s'oublie
tout. En quatre temps, les tétraèdres
s'ouvrent en grand pour déglutir père
Ubu, papa farfelu, celui qui se croit
au zoo. Il rue sur le char, tel l'âne
velu s'invitant à un délire illimité.

Les toussotements me font noircir. Un
os courbé se tend vers moi. L'usure a
jauni le lavabo. Le cerveau rapetisse
dans sa loge. Les oreilles se vident.

L'arc-en-ciel butine les odeurs, sans
fin. La forêt attend la tempête. Avec
moi, ou sans moi, les choses se font.

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posted by Lucien Suel at 07:14