Tours et détours (1/3)
C'est un
train à prendre. J'ai gaffé.
Sans doute.
Cela ne me tourmente pas,
pas plus.
Rien. Sur le pouls, le coup
de mon coeur
battait la charade. Dans
les débuts,
j'avais éliminé la raison
radicalement.
Seule, une tarte maison
pouvait me donner
un renforcement des
plus
positifs. A force de faire clown
blanc, je
transpire un peu. La farine
s'agglutine
dans les pattes des oies.
On m'assied
de force avec une semelle
de
caoutchouc, comme si je pénétrais,
l'air
emprunté, dans un nouveau monde
idyllique
(sic). L'union syndicale du
monde
piscicole rejoint la fédération
des
mollusques. La démocratie avance.
Mes jambes se
détachent. Ma gorge est
sèche. Le
médecin est malade. Dieu va
mieux. J'ai
parlé pour le plaisir. Je
n'étais pas
payé pour être contrarié.
C'était
avant. J'étais dans une tour.
Je filais
parfois pour un autre tour,
tour de piste
à l'université : poésie
très
ordinaire & poèmes élémentaires.
Toujours les
tours sont des trous sur
le miroir des
eaux. Toujours s'oublie
tout. En
quatre temps, les tétraèdres
s'ouvrent en
grand pour déglutir père
Ubu, papa
farfelu, celui qui se croit
au zoo. Il
rue sur le char, tel l'âne
velu
s'invitant à un délire illimité.
Les
toussotements me font noircir. Un
os courbé se
tend vers moi. L'usure a
jauni le
lavabo. Le cerveau rapetisse
dans sa loge.
Les oreilles se vident.
L'arc-en-ciel
butine les odeurs, sans
fin. La forêt
attend la tempête. Avec
moi, ou
sans moi, les choses se font. Libellés : Lucien Suel, Poésie, Tours et détours, Vers arithmogrammatiques, Vers justifiés
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