Colonnes dénudées (9)
TRACES
ROUGES
2
INDEX
Mes
yeux sont
cloutés.
Nous
figeons
ainsi
la
graisse de
vache
dans le
berceau
d'une
poêle
froide.
L'apparition,
dans
le sirop
buccal,
fraya
son
passage à
travers
l'âme
mendiante
qui
tentait
notre
chance,
bazar
de
la cécité.
Les
bravos de
l'aficion-ado
remuent
l'air
de
la colonne
respiratoire.
Je
souriais à
l'abri
de mes
doigts
serrés
sur
ma bouche
(Ris donc,
du
gland.)
vide.
Je
repose mon
verre.
Sur la
table
écartée
de
ses pieds,
la
pile pliée
du
linge trié
tremblote,
et
glisse,
lente
vers
le bord.
Je
me sens de
la
cheville à
la
chevelure.
Libellés : Archives, Colonnes dénudées, Lucien Suel, Poésie, Vers arithmogrammatiques, Vers justifiés
2 Comments:
J'aime ces colonnes en enfilade, ces colonnades sans filet...
Des colonnes pour les acrobates de la poésie !
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