Louanges
Remerciements à ALAIN HELISSEN qui a rédigé ces deux critiques publiées dans le "Cahier Critique de Poésie"
Poète, Lucien Suel s’est essayé récemment au roman avec succès. C’est là son troisième ouvrage de fiction. Mauricette Beaussart − déjà présente dans son précédent livre −, dame âgée, vit seule avec son chat à Wittebecque, village de Picardie. Fervente lectrice, elle lie connaissance avec Blanche dans une librairie où toutes deux viennent d’acheter le même livre. Entre elles va s’établir une relation suivie. Blanche étincelle, c’est le journal de Mauricette, qui relate cette rencontre venue éclairer sa vie de solitaire, comme si elle appartenait désormais à une famille d’adoption composée aussi des deux fils de Blanche avec lesquels elle s’entend à merveille. Les livres et la culture occupent une place importante dans ce roman sans rebondissement notoire − excepté l’accident d’un des fils −, simplement inscrit dans la vie ordinaire mais qui brille pourtant d’étincelles bien plus authentiques que les paillettes surfaites. Lucien Suel se dit « poète ordinaire ». Serait-il aussi romancier ordinaire ?
Blanche étincelle La Table Ronde, 232 p., 18,00 €
Poète, Lucien Suel s’est essayé récemment au roman avec succès. C’est là son troisième ouvrage de fiction. Mauricette Beaussart − déjà présente dans son précédent livre −, dame âgée, vit seule avec son chat à Wittebecque, village de Picardie. Fervente lectrice, elle lie connaissance avec Blanche dans une librairie où toutes deux viennent d’acheter le même livre. Entre elles va s’établir une relation suivie. Blanche étincelle, c’est le journal de Mauricette, qui relate cette rencontre venue éclairer sa vie de solitaire, comme si elle appartenait désormais à une famille d’adoption composée aussi des deux fils de Blanche avec lesquels elle s’entend à merveille. Les livres et la culture occupent une place importante dans ce roman sans rebondissement notoire − excepté l’accident d’un des fils −, simplement inscrit dans la vie ordinaire mais qui brille pourtant d’étincelles bien plus authentiques que les paillettes surfaites. Lucien Suel se dit « poète ordinaire ». Serait-il aussi romancier ordinaire ?
Petite Ourse de la pauvreté Dernier Télégramme, 80 p., 13,00 €
On retrouve le poète dans Petite Ourse de la Pauvreté, un recueil qui rassemble des poèmes écrits entre 1987 et 2007 sous l’impulsion d’Ivar Ch’Vavar, grand praticien des vers justifiés, c'est-à-dire comportant un nombre de signes identique. Lucien Suel s’adonne volontiers à ces contraintes poétiques en y apportant des variations visuelles − textes en pyramide, en croix et autres formes géométriques −. Ici il rend hommage à sept personnages ayant vécu dans le Pas-de-Calais, dont Georges Bernanos, son grand-père Fleury Verbrugghe, deux peintres de l’art brut…Ils composent à eux sept la Petite Ourse. Hommage aussi à la pauvreté, aux humbles, aux marginaux, dont Lucien Suel s’est toujours senti solidaire. Si la plupart de ces poèmes ont fait l’objet de publications antérieures en revues, parfois sous d’autres formes, il était bon de les regrouper en ce volume venu illustrer l’un des pans du travail de Lucien Suel, sans doute parmi les plus remarquables de la poésie contemporaine.
Libellés : Alain Helissen, Blanche étincelle, Lucien Suel, Petite Ourse de la pauvreté
1 Comments:
Wow!
Merci de partager, Lucien et bravo.
Zéo
Enregistrer un commentaire
<< Home