samedi 31 mars 2012

KURT WITTER (4.II)

KURT WITTER est un roman-feuilleton expérimental.
Chaque chapitre est constitué de 10 blocs de texte (épisodes tweets de 140 signes) créés sur mon compte Twitter. (#KurtWitter)

Première saison : été 2011
Deuxième saison : automne 2011
Troisième saison : hiver 2011-2012

II

Pendant qu'Anna mastique et pétrit d'autres dadas-chewing-gums, Kurt parcourt une version électronique du Cycle d'Hypérion. En mode recherche, il traque les occurrences "portes distrans". La machine à rêver tourne à vide dans l'air saturé d'ozone. (221-22)
Aucune nouvelle de Blanche et Hugues après l'escapade de 1916 à Zurich. Ils avaient l'intention d'emménager dans le Tessin. Sûrement plus vivable qu'Hanovre en 2023. Troisième jour sans lumière solaire. Seulement les phares des camions recycleurs. (223-224)
Zéro matière première, only matière dégradée, entropisée sans fin. Kurt et Anna se fournissent dans le passé grâce au MERZ. Le Ministère de Salubrité Mentale contrôle la gestion des sous-produits humains. Économiser la pensée = économie d'énergie. Le règlement du Service Communication limite la longueur des courriers à 140 signes typographiques. Espaces blancs compris. Kurt imagine contraction langage permet accumuler puissance pour usage futur. Création d'avatars = maximum de KW par heure. (225-228)

Anna manipule la Machine Electronique Rapido Zen en y engrammant des ondes à effet Kirlian, une télépathie transtemporelle. En retour, elle obtient une réponse de Costume Noir : message purement olfactif, sinusoïde pour sinus, fragrance composite. (229-230)

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posted by Lucien Suel at 07:51