Kurt Witter 2ème saison
« KURT WITTER » est un roman expérimental. Chaque chapitre est constitué des dix blocs de texte (« tweets » de 140 signes) publiés au cours d'une semaine sur Twitter. Pour une lecture plus aisée, les blocs ont été regroupés en paragraphes « normaux ».
7 chapitres constituent une "saison".
Le roman terminé comprendra 28 chapitres, soit 280 tweets à suivre en direct pendant toute une année sur mon compte Twitter.
Première saison : été 2011
7 chapitres constituent une "saison".
Le roman terminé comprendra 28 chapitres, soit 280 tweets à suivre en direct pendant toute une année sur mon compte Twitter.
Première saison : été 2011
Deuxième saison
I
Kurt plane en rase-mottes au-dessus du M.E.R.Z. Au pays fantasmé de Costume Noir, Flight Simulator remplace le jeu de dadas. Le paysage planétaire garnit les murs de l’habitation, s’étend au plafond. Kurt domine le hérisson damé, pâquis de piquants. Bras tendus, il survole les moules Broodthaers, mine de schistes marins à ciel ouvert. Les déchets palpitent artistiquement. Épaves stellaires. Éléments récupérés du satellite crashé dans le jardin de L’Impossible Naoko, une amie de Blanche Sélavie.
Kurt sent la robuste énergie symbolique présente dans la sculpture. Choix, collecte, recyclage. Moteur d’Éclosion. Rite Zen. L’eau utilisée pour fabriquer les objets fixés aux parois sourd et ruisselle en cascade sous les yeux de l’aviateur endormi. Le pétrole brut réintègre également le circuit sous la forme de filaments irisés qui surnagent dans les méandres aquatiques.
Kurt est en vol stationnaire. C’est l’appartement au complet qui semble tourbillonner. Les couleurs du M.E.R.Z se coagulent. Tout est blanc étincelant, comme la nacre de ses yeux. Le rêveur aérien flotte dans l'ardeur lumineuse. L’horizon a disparu.
Comme des feux dans la nuit, trois trajectoires cernent Kurt : Anna et Blanche sur les ailes, Hugues à l'arrière du quatuor.
L'escadrille des joueurs de dadas dessine un + au-dessus du bas-relief merzien. Constellation positive sur l'univers recréé. Les quatre sont unis dans le temps du rêve, interconnectés en altitude. La distance autorise un panoramique spatio-temporel. Ils se voient bébés au sein, enfants aux genoux écorchés, adolescents romantiques écrivant des poésies gorgées de Sehnsucht.
Anna Bloom lit un roman de James Joyce. Blanche Sélavie coupe les cheveux de Tonton Marcel. Hugues Haubal loue une caravane. Kurt entend les bombes s'écraser sur Hanovre. Il trempe son pinceau dans l'huile de térébenthine et joue sa première sonate.
Tout arrive simultanément. Le temps s'abolit comme un bibelot d'inanité. L'espace est parcouru de vibrations synesthésiques. La tapisserie de papiers de chewing-gum clignote dans les éclairs orangés des orages qui se succèdent en une longue théorie. L'amas de prospectus dégouline d'encres de couleurs et de pâte à papier. Le M.E.R.Z. bouillonne dans l'électricité statique. Le grondement du tonnerre couvre toutes les pistes sonores. Les quatre oniromanciens décontenancés font face au pot au noir.
"TOWERS! OPEN FIRE!". Médiocre parodie de Darth Vador, la voix de Costume Noir émerge du chaos ambiant. Kurt éclate de rire. (90)
Au ciel de lit, les quatre cavaliers manœuvrent à l'unisson au milieu des éclairs engrenés par l'injonction de Costume Noir. Anna repère le thaumaturge juché sur la porte ouverte de la salle de bains. Il tient à la main un tuyau métallique flexible. Kurt envoie aux trois copilotes l'image d'un sous-marinier marmonnant dans un tube. Le cylindre s'étire, palpitant vers lui.
Serpent annelé rivant sa bouche grande ouverte à l'oreille du rêveur volant. Voix de Costume Noir enserrant la tête de Kurt. "Vous décodez hier maintenant instantanément image par image avec accélération efficace. Ensemble inside the dream machine." Kurt veut poser la question de l'énergie noire, mais le flexible se rétracte comme le cordon d'alimentation d'un aspirateur. En même temps, le costume de Costume Noir se brouille. Un crrrépitement parasite monte et descend comme une tornade blanche.
23:23, Kurt remarque les diodes du radioréveil. Il se souvient de tout, et notamment du vol en commun initié par le M.E.R.Z. De son lit, il twitte @AnnAbloom @ugobal @blanche_selavie : Merci de noter vos visions pour le tournoi de jeudi. #dada #rêve
En se rendormant, Kurt voit Georges fuyant vers le nord radical sur un traîneau tiré par des chiens à pattes télescopiques.
La grande ourse blanche est invisible dans le ciel norvégien. Midnight Sun over les logogrammes dessinécrits dans la neige. Georges Permeke-Spilliaert s'imagine Jack-James-Oliver London-Curwood filant au nord sur les traces de Christian Dotremont. En fuite loin des sbires du Bureau de Salubrité Mentale, depuis qu'il a quitté ses amis, G.P.S. avance vers le Septentrion. Il a traversé la Flandre et les Pays-Bas, de Breda à Rotterdam. Il a trouvé le bon dosage pour ses bonbons à la mescaline.
Dans sa réalité norvégienne, Georges se transporte en commun, autocar ou train. Il atteint Molde, Comté de Møre og Romsdal. De là, il prendra le Hurtigruten vers Kirkenes et le Cap Nord. Pour l'instant, il observe le trafic maritime dans le fjord. Un ferry blanc et bleu contourne paisiblement l'île de Hjertøya. Un couple de touristes français bavarde à côté de Georges.
La femme en tailleur sombre désigne l'île à son compagnon barbu. "C'est là que Kurt Schwitters venait passer les vacances."En l'entendant, Georges tressaille. Il pensait être à la poursuite du COBRA à trois têtes et voici qu'il rencontre le MERZ.Il comprend qu'il n'est pas arrivé à Molde par hasard. Il prendra l'Express Côtier un autre jour. D'abord, aller sur l'île.
Tandis que G.P.-S. arpente l'île de Hjertøya sur les traces du grand dadaïste, ses amis se réunissent dans le logis de K.W. Mardi, traditionnelle partie de dadas opposant par tirage au sort Bloom-Sélavie à Witter-Haubal. À l'ordre du jour : rêves.
Le jeu commence sous le signe de la méditation. On n'entend que les dés roulant sur le tapis et le piétinement des chevaux. Chacun rassemble les bribes intimes des rêves de la semaine passée en regardant le déplacement discontinu des dadas durcis.
Quand tous les chevaux sont sortis des stalles, Kurt prend la parole pour décrire son vol aéronirique au-dessus du M.E.R.Z. L'ahurissement se lit sur les visages des auditeurs. Anna est si surprise qu'elle renverse le premier dada d'Hugues Haubal. Kurt relève l'animal et achève son récit par l'épisode Costume Noir Dream Machine. Blanche, Hugues et Anna sont bouche bée.
Stade suprême de la connexion, ils ont expérimenté pour la première fois le rêve partagé. Blanche est la plus enthousiaste. L'astropataphysienne, en notant la présence bénéfique du M.E.R.Z., pense qu'il faut aussi prospecter la voie de la Machine. Kurt est OK. Il reste assez de place au centre du living pour l'installation. Hugues accepte de réunir tous les composants.
"Toute révolution autre qu'électronique ne peut qu'échouer." Encore une phrase que Costume Noir avait tatouée dans sa tête. Kurt la voit scintiller sur les parois de son crâne comme un de ces slogans maléfiques au sommet des tours du centre-ville.
De son côté, Hugues récupère un baril métallique dans le jardin-jungle de l'Impossible Naoko et le charge dans son pick-up. Chez Pénélope et Omer (ils sont réconciliés), Anna emprunte une débobineuse d'écheveau à moteur électrique et axe vertical. Pour la cause, Blanche accepte de se séparer de sa lampe de chevet globe orange verre dépoli 4 x 25 watts design années 70.
Pendant que Kurt cogite sur les mots qui tombent dans la chambre grise, ses camarades déchargent et installent le matériel. Le vacarme de la meuleuse découpant des alvéoles dans la tôle du baril suspend les spéculations de Kurt. Le M.E.R.Z. vibre. Avec des écrous, Hugues fixe le fond du tonneau troué aux bras de la débobineuse. Un rhéostat règle la vitesse de rotation. Pendu à la potence d'un pied de micro, le globe orange oscille au centre du baril ; rais lumineux jaillissant des alvéoles.
Blanche branche la prise du moteur. Le gros cylindre commence à tourner sur sa base. La Machine à rêver est opérationnelle.
La confrérie est debout devant la machine. Yeux clos, face à face, deux par deux, les voyageurs encerclent le baril ajouré. Le clignotement coloré sur les paupières fermées modifie les ondes alpha de Kurtannablanchehugues Witterbloomsélaviehaubal. Sur le tapis rétinien, torsades d'arabesques chamarrées, aurore boréale cérébrale. Solénoïde invisible reliant les rêveurs. En arrière-plan, cette pensée commune : La Dream Machine est l'unique objet d'art que l'on puisse examiner les yeux fermés.
Pendant que les quatre synchronisent la sphère de leur rêve, Georges Permeke-Spilliaert essaie de maîtriser son mal de mer. Il quitte Hjertøya en bateau pour explorer l'archipel de Bjørnsund, sur les traces des paysages peints par Kurt Schwitters.
Dans l'alentissement de la rotation, mouvement et couleur s'harmonisent pour devenir flux et reflux dans un bleu océanique. Les dreamers se polylocalisent. Debout dans le salon et, en même temps, ailleurs, allongés sur l'eau. Étoile de mer géante. Kurt Nord, Anna Sud, Blanche Est, Hugues Ouest, soulevés par la houle, dérivent psychogéographiquement dans le Gulf Stream. Goût de sel. Sillage d'un bateau. Éclaboussures. Éructations. Crachats. Soudain, ils VOIENT Georges vomissant dans l'océan.
Kurt sent la robuste énergie symbolique présente dans la sculpture. Choix, collecte, recyclage. Moteur d’Éclosion. Rite Zen. L’eau utilisée pour fabriquer les objets fixés aux parois sourd et ruisselle en cascade sous les yeux de l’aviateur endormi. Le pétrole brut réintègre également le circuit sous la forme de filaments irisés qui surnagent dans les méandres aquatiques.
Kurt est en vol stationnaire. C’est l’appartement au complet qui semble tourbillonner. Les couleurs du M.E.R.Z se coagulent. Tout est blanc étincelant, comme la nacre de ses yeux. Le rêveur aérien flotte dans l'ardeur lumineuse. L’horizon a disparu.
Comme des feux dans la nuit, trois trajectoires cernent Kurt : Anna et Blanche sur les ailes, Hugues à l'arrière du quatuor.
II
L'escadrille des joueurs de dadas dessine un + au-dessus du bas-relief merzien. Constellation positive sur l'univers recréé. Les quatre sont unis dans le temps du rêve, interconnectés en altitude. La distance autorise un panoramique spatio-temporel. Ils se voient bébés au sein, enfants aux genoux écorchés, adolescents romantiques écrivant des poésies gorgées de Sehnsucht.
Anna Bloom lit un roman de James Joyce. Blanche Sélavie coupe les cheveux de Tonton Marcel. Hugues Haubal loue une caravane. Kurt entend les bombes s'écraser sur Hanovre. Il trempe son pinceau dans l'huile de térébenthine et joue sa première sonate.
Tout arrive simultanément. Le temps s'abolit comme un bibelot d'inanité. L'espace est parcouru de vibrations synesthésiques. La tapisserie de papiers de chewing-gum clignote dans les éclairs orangés des orages qui se succèdent en une longue théorie. L'amas de prospectus dégouline d'encres de couleurs et de pâte à papier. Le M.E.R.Z. bouillonne dans l'électricité statique. Le grondement du tonnerre couvre toutes les pistes sonores. Les quatre oniromanciens décontenancés font face au pot au noir.
"TOWERS! OPEN FIRE!". Médiocre parodie de Darth Vador, la voix de Costume Noir émerge du chaos ambiant. Kurt éclate de rire. (90)
III
Au ciel de lit, les quatre cavaliers manœuvrent à l'unisson au milieu des éclairs engrenés par l'injonction de Costume Noir. Anna repère le thaumaturge juché sur la porte ouverte de la salle de bains. Il tient à la main un tuyau métallique flexible. Kurt envoie aux trois copilotes l'image d'un sous-marinier marmonnant dans un tube. Le cylindre s'étire, palpitant vers lui.
Serpent annelé rivant sa bouche grande ouverte à l'oreille du rêveur volant. Voix de Costume Noir enserrant la tête de Kurt. "Vous décodez hier maintenant instantanément image par image avec accélération efficace. Ensemble inside the dream machine." Kurt veut poser la question de l'énergie noire, mais le flexible se rétracte comme le cordon d'alimentation d'un aspirateur. En même temps, le costume de Costume Noir se brouille. Un crrrépitement parasite monte et descend comme une tornade blanche.
23:23, Kurt remarque les diodes du radioréveil. Il se souvient de tout, et notamment du vol en commun initié par le M.E.R.Z. De son lit, il twitte @AnnAbloom @ugobal @blanche_selavie : Merci de noter vos visions pour le tournoi de jeudi. #dada #rêve
En se rendormant, Kurt voit Georges fuyant vers le nord radical sur un traîneau tiré par des chiens à pattes télescopiques.
IV
La grande ourse blanche est invisible dans le ciel norvégien. Midnight Sun over les logogrammes dessinécrits dans la neige. Georges Permeke-Spilliaert s'imagine Jack-James-Oliver London-Curwood filant au nord sur les traces de Christian Dotremont. En fuite loin des sbires du Bureau de Salubrité Mentale, depuis qu'il a quitté ses amis, G.P.S. avance vers le Septentrion. Il a traversé la Flandre et les Pays-Bas, de Breda à Rotterdam. Il a trouvé le bon dosage pour ses bonbons à la mescaline.
Dans sa réalité norvégienne, Georges se transporte en commun, autocar ou train. Il atteint Molde, Comté de Møre og Romsdal. De là, il prendra le Hurtigruten vers Kirkenes et le Cap Nord. Pour l'instant, il observe le trafic maritime dans le fjord. Un ferry blanc et bleu contourne paisiblement l'île de Hjertøya. Un couple de touristes français bavarde à côté de Georges.
La femme en tailleur sombre désigne l'île à son compagnon barbu. "C'est là que Kurt Schwitters venait passer les vacances."En l'entendant, Georges tressaille. Il pensait être à la poursuite du COBRA à trois têtes et voici qu'il rencontre le MERZ.Il comprend qu'il n'est pas arrivé à Molde par hasard. Il prendra l'Express Côtier un autre jour. D'abord, aller sur l'île.
V
Tandis que G.P.-S. arpente l'île de Hjertøya sur les traces du grand dadaïste, ses amis se réunissent dans le logis de K.W. Mardi, traditionnelle partie de dadas opposant par tirage au sort Bloom-Sélavie à Witter-Haubal. À l'ordre du jour : rêves.
Le jeu commence sous le signe de la méditation. On n'entend que les dés roulant sur le tapis et le piétinement des chevaux. Chacun rassemble les bribes intimes des rêves de la semaine passée en regardant le déplacement discontinu des dadas durcis.
Quand tous les chevaux sont sortis des stalles, Kurt prend la parole pour décrire son vol aéronirique au-dessus du M.E.R.Z. L'ahurissement se lit sur les visages des auditeurs. Anna est si surprise qu'elle renverse le premier dada d'Hugues Haubal. Kurt relève l'animal et achève son récit par l'épisode Costume Noir Dream Machine. Blanche, Hugues et Anna sont bouche bée.
Stade suprême de la connexion, ils ont expérimenté pour la première fois le rêve partagé. Blanche est la plus enthousiaste. L'astropataphysienne, en notant la présence bénéfique du M.E.R.Z., pense qu'il faut aussi prospecter la voie de la Machine. Kurt est OK. Il reste assez de place au centre du living pour l'installation. Hugues accepte de réunir tous les composants.
VI
"Toute révolution autre qu'électronique ne peut qu'échouer." Encore une phrase que Costume Noir avait tatouée dans sa tête. Kurt la voit scintiller sur les parois de son crâne comme un de ces slogans maléfiques au sommet des tours du centre-ville.
De son côté, Hugues récupère un baril métallique dans le jardin-jungle de l'Impossible Naoko et le charge dans son pick-up. Chez Pénélope et Omer (ils sont réconciliés), Anna emprunte une débobineuse d'écheveau à moteur électrique et axe vertical. Pour la cause, Blanche accepte de se séparer de sa lampe de chevet globe orange verre dépoli 4 x 25 watts design années 70.
Pendant que Kurt cogite sur les mots qui tombent dans la chambre grise, ses camarades déchargent et installent le matériel. Le vacarme de la meuleuse découpant des alvéoles dans la tôle du baril suspend les spéculations de Kurt. Le M.E.R.Z. vibre. Avec des écrous, Hugues fixe le fond du tonneau troué aux bras de la débobineuse. Un rhéostat règle la vitesse de rotation. Pendu à la potence d'un pied de micro, le globe orange oscille au centre du baril ; rais lumineux jaillissant des alvéoles.
Blanche branche la prise du moteur. Le gros cylindre commence à tourner sur sa base. La Machine à rêver est opérationnelle.
VII
La confrérie est debout devant la machine. Yeux clos, face à face, deux par deux, les voyageurs encerclent le baril ajouré. Le clignotement coloré sur les paupières fermées modifie les ondes alpha de Kurtannablanchehugues Witterbloomsélaviehaubal. Sur le tapis rétinien, torsades d'arabesques chamarrées, aurore boréale cérébrale. Solénoïde invisible reliant les rêveurs. En arrière-plan, cette pensée commune : La Dream Machine est l'unique objet d'art que l'on puisse examiner les yeux fermés.
Pendant que les quatre synchronisent la sphère de leur rêve, Georges Permeke-Spilliaert essaie de maîtriser son mal de mer. Il quitte Hjertøya en bateau pour explorer l'archipel de Bjørnsund, sur les traces des paysages peints par Kurt Schwitters.
Dans l'alentissement de la rotation, mouvement et couleur s'harmonisent pour devenir flux et reflux dans un bleu océanique. Les dreamers se polylocalisent. Debout dans le salon et, en même temps, ailleurs, allongés sur l'eau. Étoile de mer géante. Kurt Nord, Anna Sud, Blanche Est, Hugues Ouest, soulevés par la houle, dérivent psychogéographiquement dans le Gulf Stream. Goût de sel. Sillage d'un bateau. Éclaboussures. Éructations. Crachats. Soudain, ils VOIENT Georges vomissant dans l'océan.
Fin de la deuxième saison
La 3ème saison commencera en janvier 2012...
La 3ème saison commencera en janvier 2012...
Libellés : Feuilleton, Kerouac, Kurt Schwitters, Kurt Witter, Lucien Suel, Michaux, Philip K Dick, Roman, William Burroughs
1 Comments:
Il y des fragments-merzbau qui m'avaient échappé en mode tweet.
Vous voilà désormais dans mes liens (chose que je croyais déjà avoir fait)
A bientôt
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