Le livre
du livre des livres
éclat venu du passé
de frères et soeurs
dans l'esprit voici
les poètes rares et
leurs visions sioux
ils ont fixé le mot
les mots vus hic et
nunc sertis dans la
noirceur des encres
dans la candeur des
pages hors du temps
nos yeux leurs yeux
se rencontrent dans
l'impression fusion
quand le lecteur se
détache du texte le
regard vole vers le
ciel profond rayons
flèches filant vers
la galaxie du verbe
lumière ondulatoire
un vivant mécanisme
les livres le livre
mobile intelligence
compagnon qui vibre
dans les poussières
sous une couverture
de chagrin le livre
on le manipule sous
toutes les coutures
on le caresse nerfs
tranche tête et dos
le hume puis dévore
le corps la graisse
le caractère il vit
avec son secret ses
lettres cachées une
vie sans défense on
l'ouvre et voici le
mort qui ressuscite
qui se relève voici
le mort qui revient
dans la lumière qui
se ranime s'éveille
sous le souffle des
lecteurs le sang le
sens circule sur la
page sur les lignes
veine des écrivains
le sang sur la page
sur la terre sur le
bois l'ivresse nous
tourne les pages et
la tête tout ouvert
maintenant tout est
ouvert les fenêtres
les yeux les portes
le ciel le livre la
page s'éclaire mots
noirs absorbant les
énergies lecture de
la réalité trace du
verbe dans la pulpe
éclat venu du passé
de frères et soeurs
dans l'esprit voici
les poètes rares et
leurs visions sioux
ils ont fixé le mot
les mots vus hic et
nunc sertis dans la
noirceur des encres
dans la candeur des
pages hors du temps
nos yeux leurs yeux
se rencontrent dans
l'impression fusion
quand le lecteur se
détache du texte le
regard vole vers le
ciel profond rayons
flèches filant vers
la galaxie du verbe
lumière ondulatoire
un vivant mécanisme
les livres le livre
mobile intelligence
compagnon qui vibre
dans les poussières
sous une couverture
de chagrin le livre
on le manipule sous
toutes les coutures
on le caresse nerfs
tranche tête et dos
le hume puis dévore
le corps la graisse
le caractère il vit
avec son secret ses
lettres cachées une
vie sans défense on
l'ouvre et voici le
mort qui ressuscite
qui se relève voici
le mort qui revient
dans la lumière qui
se ranime s'éveille
sous le souffle des
lecteurs le sang le
sens circule sur la
page sur les lignes
veine des écrivains
le sang sur la page
sur la terre sur le
bois l'ivresse nous
tourne les pages et
la tête tout ouvert
maintenant tout est
ouvert les fenêtres
les yeux les portes
le ciel le livre la
page s'éclaire mots
noirs absorbant les
énergies lecture de
la réalité trace du
verbe dans la pulpe
Libellés : Lucien Suel, Poésie, Vers justifiés
4 Comments:
Peut-être vous apercevrez-vous de la " présence " de nouveaux visiteurs venus de par chez nous, c'est que j'ai mis le lien du LIVRE sur mon mur facebook (Faut bien que ça serve à autre chose... de temps en temps) ;-)
Merci au Seuil des Froidures pour le graffiti sur le mur de FB. Oui les statistiques sont formelles. L’augmentation des visites est patente épatante. Amitiés. L.S.
Christian Girard, mon cher et si aimable Libraire, y est sans doute pour beaucoup dans cette subite affluence, c'est qu'il a beaucoup plus d' « amis » que moi sur FB ;-)
@19car
en écho.
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