Oraison au marteau
"Oraison au marteau" est un poème d'Alfonsina Vandenbeulque, "Celle-Qui-Met-Ses-Pieds-Sur-Les-Semelles-D'Arthur-Rimbaud".
Oraison au marteau,
Quelle lame est sans défauts ?
Oraison au marteau,
J'ai commis le tragique péché
Du maçon, qui gâche son mortier.
Qu'il crève, chaque fois
Que glougloute le dindon-roi
A la caroncule enflée.
Ô raisin, ô jardin,
Quel âne est sans défauts ?
Que celui qui n'a jamais bêché
Creuse le premier trou,
Ouvre la première bière !
Que comprendre au pétrole ?
Il faut qu'il fuie, qu'il coule, qu'il décolle !
Ô maisons, ô bateaux !
Quelle lame est sans défauts ?
Oraison au marteau,
J'ai commis le tragique péché
Du maçon, qui gâche son mortier.
Qu'il crève, chaque fois
Que glougloute le dindon-roi
A la caroncule enflée.
Ô raisin, ô jardin,
Quel âne est sans défauts ?
Que celui qui n'a jamais bêché
Creuse le premier trou,
Ouvre la première bière !
Que comprendre au pétrole ?
Il faut qu'il fuie, qu'il coule, qu'il décolle !
Ô maisons, ô bateaux !
Alfonsina Vandenbeulque
Libellés : Alfonsina V., Art brut, Poésie
1 Comments:
Tous les marteaux ne sont pas Robert. Et vice-versa.
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