(c'est adapté d'un livre enquête - il y a des journalistes qui vont jusqu'à se grimmer pour vivre et (tenter de) faire vivre ce qui se passe vraiment - parfois je me demande à quoi ça peut bien servir, parfois je me dis que c'est parfaitement utile - j'ai du mal avec la limite qui fait la frontière de l'information et de la propagande c'est pour ça) (mais là, le livre et le film m'ont semblé porter quelque chose de la vérité) le sable, c'est celui qu'elle ôte de ses habits - elle est sur la plage avec son amie (elles font le même métier : nettoyer les ferrys qui viennent et vont) - elle est allée se baigner on est en automne peut-être : ça parait complètement dingue à son amie - c'est sans doute quelque chose qui lui est venu de sa classe sociale (c'est important, les journalistes et les acteurs sont de la même (moyenne/supérieure, disons) : mais ici la plupart des acteurs sont des prolos - ils n'ont que leurs corps...) (on les appelle des comédiens non-professionnels) (le premier rôle, l'actrice principale est professionnelle, parfaitement intégrée à l'univers de la production cinématographique du pays : c'est elle qui est à l'initiative du film) - la vraie vie et le cinéma se recoupent, les personnages sont dans la fiction un peu ce qu'ils sont dans le monde - elles se parlent sur la plage, mais l'une (Marianne Winckler, interprétée par Juliette Binoche) n'est pas à sa place, l'autre l'est, oui (Hélène Lambert, qui interprète le rôle de Christèle Thomassin) - toutes les deux jouent des rôles cependant (les patronymes choisis (Winckler, comme (aussi) le Martin (écrivain, pseudonyme emprunté au héros de Perec et de sa "vie mode d'emploi") de "La maladie de Sachs" - Thomassin comme le Gérald (acteur dont Florence Aubenas (l'autrice du roman adapté) a retracé le parcours dans son livre suivant (L'inconnu de la poste)) ces patronymes donc sont directement aussi issus de la fiction et de la vraie vie (comme on dit) - c'est compliqué, avoue... mais le film a quelque chose de vrai et de tragique - Ouistreham (Emmanuel Carrère, 2021)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
3 Comments:
parler de tout tarder à se souvenir
(c'est adapté d'un livre enquête - il y a des journalistes qui vont jusqu'à se grimmer pour vivre et (tenter de) faire vivre ce qui se passe vraiment - parfois je me demande à quoi ça peut bien servir, parfois je me dis que c'est parfaitement utile - j'ai du mal avec la limite qui fait la frontière de l'information et de la propagande c'est pour ça) (mais là, le livre et le film m'ont semblé porter quelque chose de la vérité) le sable, c'est celui qu'elle ôte de ses habits - elle est sur la plage avec son amie (elles font le même métier : nettoyer les ferrys qui viennent et vont) - elle est allée se baigner on est en automne peut-être : ça parait complètement dingue à son amie - c'est sans doute quelque chose qui lui est venu de sa classe sociale (c'est important, les journalistes et les acteurs sont de la même (moyenne/supérieure, disons) : mais ici la plupart des acteurs sont des prolos - ils n'ont que leurs corps...) (on les appelle des comédiens non-professionnels) (le premier rôle, l'actrice principale est professionnelle, parfaitement intégrée à l'univers de la production cinématographique du pays : c'est elle qui est à l'initiative du film) - la vraie vie et le cinéma se recoupent, les personnages sont dans la fiction un peu ce qu'ils sont dans le monde - elles se parlent sur la plage, mais l'une (Marianne Winckler, interprétée par Juliette Binoche) n'est pas à sa place, l'autre l'est, oui (Hélène Lambert, qui interprète le rôle de Christèle Thomassin) - toutes les deux jouent des rôles cependant (les patronymes choisis (Winckler, comme (aussi) le Martin (écrivain, pseudonyme emprunté au héros de Perec et de sa "vie mode d'emploi") de "La maladie de Sachs" - Thomassin comme le Gérald (acteur dont Florence Aubenas (l'autrice du roman adapté) a retracé le parcours dans son livre suivant (L'inconnu de la poste)) ces patronymes donc sont directement aussi issus de la fiction et de la vraie vie (comme on dit) - c'est compliqué, avoue... mais le film a quelque chose de vrai et de tragique - Ouistreham (Emmanuel Carrère, 2021)
Une question me taraude : Le poème express est-il un poème en prose ou un poème en vers ?
Enregistrer un commentaire
<< Home