(sous-comité, sous-comité comme tu y vas...!) bon enfin il s'agit d'une allégorie - c'est censé se dérouler à la fin du dix-septième siècle en terre lointaine (1692) (les états ne sont pas encore, et encore moins unis) (c'est le bazar : alors le film, lui, est tourné à la fin des années cinquante du siècle dernier - Simone n'a pas encore eu son oscar mais ça va venir (dans deux ans) - pour le moment, il y a quelques similitudes : son mari l'est à la ville (il y a quelques frictions aussi - peu importe); il y a surtout beaucoup bruits de guerre froide (le mur n'est pas encore construit à Berlin, mais ça viendra - dans quatre ans) au scénario, il y a Jean-Paul Sartre (je l'aime beaucoup), adapté de la pièce d'Arthur Miller (lequel a écrit son affaire en référence allégorique au maccarthysme qui empuantit tout le cinéma (et le reste de la culture) aux US dans ces années-là (j'étais encore en barboteuse) c'est Simone qui met du rouge à ses lèvres - il s'agit du couple le plus mythique que la France ait accueilli, produit, et adoré - compagnons de route : le film est coproduit par l'Allemagne de l'est, satellite : on se bat sur tous les fronts - réalisation : Raymond Rouleau (magistrale) - image Claude Renoir : parfaite (Mylène Demongeot dans le rôle de la garce, sorcière, habitée, contrainte (le rôle des sorcières dans notre monde (et leur chasse, par extension) est expliquée dans le livre extraordinaire de Jeanne Favret-Saada "Les mots, la mort, les sorts" (1977, Gallimard) indispensable, et indiscutable réussite) un film qui a des défauts (mais lequel n'en n'a pas ?) mais formidable pour comprendre (et témoigner sur) le monde de ces années-là : Les Sorcières de Salem (Raymond Rouleau, 1957)
Clermont-Ferrand, semaine de la poésie, en mars 2024
Dunkerque, performance au LAAC, le 5 mai 2024
Hazebrouck, pour les 30 ans du Marais du livre, le 5 septembre 2024
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février 2025, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril 2025 à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
BULLY LES MINES, le 15 novembre 2025, je serai présent au Salon du Livre organisé par la Médiathèque
TOULOUSE, le 13 janvier 2026, à La Cave Poésie René-Gouzenne, exposition, lecture-performance... plus d'informations bientôt
---------------------
2 Comments:
devant un sandwich à religieux
(sous-comité, sous-comité comme tu y vas...!) bon enfin il s'agit d'une allégorie - c'est censé se dérouler à la fin du dix-septième siècle en terre lointaine (1692) (les états ne sont pas encore, et encore moins unis) (c'est le bazar : alors le film, lui, est tourné à la fin des années cinquante du siècle dernier - Simone n'a pas encore eu son oscar mais ça va venir (dans deux ans) - pour le moment, il y a quelques similitudes : son mari l'est à la ville (il y a quelques frictions aussi - peu importe); il y a surtout beaucoup bruits de guerre froide (le mur n'est pas encore construit à Berlin, mais ça viendra - dans quatre ans) au scénario, il y a Jean-Paul Sartre (je l'aime beaucoup), adapté de la pièce d'Arthur Miller (lequel a écrit son affaire en référence allégorique au maccarthysme qui empuantit tout le cinéma (et le reste de la culture) aux US dans ces années-là (j'étais encore en barboteuse) c'est Simone qui met du rouge à ses lèvres - il s'agit du couple le plus mythique que la France ait accueilli, produit, et adoré - compagnons de route : le film est coproduit par l'Allemagne de l'est, satellite : on se bat sur tous les fronts - réalisation : Raymond Rouleau (magistrale) - image Claude Renoir : parfaite (Mylène Demongeot dans le rôle de la garce, sorcière, habitée, contrainte (le rôle des sorcières dans notre monde (et leur chasse, par extension) est expliquée dans le livre extraordinaire de Jeanne Favret-Saada "Les mots, la mort, les sorts" (1977, Gallimard) indispensable, et indiscutable réussite) un film qui a des défauts (mais lequel n'en n'a pas ?) mais formidable pour comprendre (et témoigner sur) le monde de ces années-là : Les Sorcières de Salem (Raymond Rouleau, 1957)
Enregistrer un commentaire
<< Home